Ils réclament un recrutement à la SNTF: Des jeunes chômeurs d’Arzew bloquent la voie ferrée

Ils réclament un recrutement à la SNTF: Des jeunes chômeurs d’Arzew bloquent la voie ferrée

Les jeunes chômeurs habitant principalement la cité Benboulaïd à l’entrée de la ville d’Arzew sont en colère.

Une quarantaine d’entre eux se sont rassemblés avant-hier à hauteur de la voie ferrée reliant Oran à Arzew pour réclamer des emplois Ces contestataires ont ciblé la voie ferrée qu’ils ont bloquée pendant de bonnes heures dans l’espoir que leurs doléances soient prises en considération.

A l’origine de ce malaise, la détérioration de leur cadre de vie et le chômage selon un représentant des contestataires. Les jeunes chômeurs réclament leur recrutement au sein de la société nationale du transport ferroviaire ce qui leur permettra de venir en aide à leurs familles. « Nous avons toujours interpellé les instances locales pour prendre en charge nos doléances mais en vain », ont-ils indiqué.

*

Avant-hier, les contestataires disent avoir déjà observé deux sit-in auparavant afin d’attitrer l’attention des responsables locaux sur leur calvaire. Les services de sécurité appelés en renfort ont vite bouclé le périmètre et ont tenté d’apaiser la foule. Le chef de daïra ainsi que le président de l’APC se sont également déplacés sur les lieux. Dans ce registre, on saura auprès des jeunes chômeurs que des promesses leur ont été données pour se pencher sur leur cas.

La foule s’est dispersée et la voie ferrée a été évacuée après avoir été bloquée pendant la matinée. Il y a lieu de signaler que les jeunes chômeurs de la commune d’Arzew comme ceux des autres communes de la daïra ont à maintes reprises organisé des actions de protestation en vue d’un éventuel recrutement, notamment au niveau du complexe pétrolier d’Arzew. L’année dernière, de nombreux jeunes chômeurs diplômés avaient organisé un sit-in et bloqué l’accès à l’agence de l’emploi d’Arzew pour revendiquer un contrat de travail.

Ils ont décidé de fermer le siège de la daïra et de l’APC afin d’attirer l’attention des élus et des responsables locaux pour leur venir en aide pour un contrat de travail. Les jeunes chômeurs diplômés avaient aussi insisté sur la délivrance du bulletin de recrutement dûment délivré par l’ANEM.