Depuis 2005, ils ont déposé plusieurs demandes afin de faire leur propre représentativité
Leur représentation minoritaire les a empêchés de soulever leurs doléances auprès de l’administration de l’entreprise.
Alors qu’aujourd’hui c’est le rendez-vous des élections du nouveau syndicat du port d’Alger, les marins de la capitainerie de ce port ont affiché largement leur colère et leur malaise en vue de l’indifférence de leur administration à l’égard de leur revendication légitime.
En effet, ces travailleurs revendiquent la création d’une section syndicale Maritime-Ugta indépendante de l’ancien syndicat. «Nous sommes convaincus que notre représentativité ne peut se faire que par une section syndicale maritime chapeautée par l’Ugta», a souligné l’un des représentants. Il a expliqué cette décision par le fait que leur représentation minoritaire, soit 4 marins contre 22 autres syndicaux, les a empêchés de soulever leurs doléances auprès de l’administration de l’entreprise. Aussi, «la spécificité de notre métier nous impose partiellement le code du travail et nous oblige à nous conformer à la totalité du code maritime algérien et à d’autres conventions internationales, ce qui n’est pas le cas», a-t-il poursuivi.
Regrettant le fait qu’au cours de la dernière assemblée générale aucune décision officielle n’a été prise, des représentants des marins ont rappelé que le secrétaire général de l’ Ugta de la wilaya d’Alger a confirmé son consentement pour que les inscrits maritimes du port d’Alger puissent avoir leur propre section syndicale.
Depuis 2005, ces derniers ont déposé plusieurs demandes afin de faire leur propre représentativité. Toutefois, jusqu’au jour d’aujourd’hui aucune suite n’a été donnée. Ainsi, à l’occasion du renouvellement de l’ancien syndicat, les marins de la capitainerie du port d’Alger ont rappelé leur détermination à atteindre leur objectif légitime.
Demandant l’application de la loi 90/14 qui leur assure le droit syndical, ils demandent aux responsables de leur faciliter la tâche tout en mettant à leur disposition les moyens nécessaires qui leur permettent d’entamer la procédure légale pour la création et l’installation de leur section syndicale maritime du port d’Alger.