Écrit par KACI K.
Le secrétaire général de l’Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli, a présidé hier la rencontre du groupe de la continuité pour la stabilité et la réforme, dit «15+2», qui s’est tenue à la Maison de la culture Rachid-Mimouni.
Le secrétaire général de l’ANR, qui est également le coordinateur du groupe, est revenu longuement sur l’initiative de son parti à laquelle ont adhéré les autres partis politiques. «L’objectif est d’instaurer un front populaire solide qui prône la stabilité et la continuité en expliquant la vision politique de l’initiative», dira-il, en précisant que le groupe a appelé le président Bouteflika à briguer un 5e mandat, car il est le garant de la stabilité et de la continuité, insistera-t-il. Se plaçant comme 3e force politique au Parlement, le secrétaire général de l’ANR refuse ceux qui considèrent que les 17 partis du groupe sont des micropartis.
Tout en fustigeant l’opposition, Belkacem Salhi a invoqué la Constitution, qui garantit le droit pour tout citoyen de postuler à la présidence, donc au président de la République à briguer un 5e mandat. «L’opposition est incapable de présenter une alternative et spécule sur la candidature du Président», lancera-t-il sous les applaudissements de l’assistance.
Les autres intervenants ont convergé lors de leurs interventions dans la même logique en réitérant leurs appels insistants au président de la République pour se présenter à la prochaine élection présidentielle. En marge de la rencontre, le secrétaire général de l’ANR, concernant la crise de l’APN, a plaidé pour le règlement de la situation de blocage que connaît l’Assemblée populaire nationale depuis plusieurs jours.
«Cette situation porte un sérieux préjudice et pour le citoyen et le pays car elle ne sert aucune partie», a-t-il déclaré. Il demande à privilégier le dialogue pour parvenir à une solution qui arrangerait toutes les parties en conflit.
Il a suggéré pour cela la reprise des activités parlementaires dans l’hémicycle pour permettre au président de l’APN, Saïd Bouhadja, de présenter sa démission, a-t-il ajouté, en précisant que le troisième homme de l’Etat a manifesté sa disponibilité au dialogue dans le souci de dépasser les divergences et de trouver une solution concertée avec toutes les parties.