Ils ont un délai jusqu’au 20 décembre: Les directeurs de l’éducation sommés d’assainir la situation administrative et financière des travailleurs

Ils ont un délai jusqu’au 20 décembre: Les directeurs de l’éducation sommés d’assainir la situation administrative et financière des travailleurs

Le ministère de l’Education nationale compte régler la situation administrative et financière des travailleurs du secteur. La première responsable du secteur a instruit les directeurs de l’éducation de prendre en urgence toutes les mesures adéquates. Ces derniers ont un délai jusqu’au 20 décembre prochain pour clôturer ce dossier.

Salima Akkouche – Alger (Le Soir) – Les directeurs de l’éducation ont du pain sur la planche. Le ministère de l’Education, dans une instruction envoyée hier, leur a accordé moins d’une dizaine de jours pour régler définitivement la situation administrative et financière de l’ensemble des fonctionnaires du secteur et ce, quels que soient leurs grades.

Les directeurs de l’éducation sont ainsi sommés de dégager les postes vacants en raison des départs à la retraite, des promotions, des démissions ou licenciements.

Le ministère de l’Education a donné aussi instruction d’occuper les postes restés vacants en raison des recrutements internes et externes, ou en raison des départs pour des congés de maladie ou de service civil, d’exploiter la liste d’attente mise en place suite aux concours de recrutement qui se sont déroulés durant l’année 2017-2018. En 2017, pour les enseignants du cycle moyen et secondaire et en 2018, au profit des enseignants du cycle primaire.

Le département de Benghabrit a également recommandé la prise en charge administrative et financière des enseignants contractuels. «En raison de l’importance de cette opération, les directeurs de l’éducation doivent veiller en personne sur son bon déroulement pour la bonne gestion de la ressource humaine», a instruit le même département.

Le syndicat du Satef reste sceptique. «Comment voulez-vous que les directeurs de l’éducation accomplissent en une dizaine de jours ce qu’ils n’ont pu régler durant une dizaine d’années ?» s’interroge Boualem Ammoura. D’ailleurs, il dit qu’il ne comprend pas pourquoi, ce n’est qu’en décembre, en fin du premier trimestre, que l’on demande de régler le problème des contractuels. Ce problème, poursuit-il, devait plutôt être réglé en septembre dernier.

S. A.