Les maires de Béjaïa ont décidé de s’organiser en créant leur association. Laquelle serait cet espace de concertation et de proposition dédié exclusivement au développement de leurs localités et globalement de toute la région, qui accuse un retard dans plusieurs domaines. C’est du moins l’objectif que se sont assignés de nombreux présidents d’APC de la wilaya de Béjaïa lesquels ont décidé dans la foulée de se constituer en association à l’instar de ce qui se fait ailleurs.
Ils ont tenu leur assemblée générale constitutive dans la commune d’Oued Ghir, près de 15 kilomètres au sud-ouest de Béjaïa. Ils étaient quelque 30 maires sur les 52, soit plus de la moitié que compte la wilaya, à prendre part à cette rencontre. Ils ont procédé, à l’issue de la même réunion, à l’installation d’un bureau provisoire en attendant d’aller au bout des formalités en vue de créer cette association de wilaya. Et ils ont désigné le président de l’APC d’Ouzellaguene, Rachid Beldjoudi, en qualité de porte-parole de ladite association. S’exprimant sur les ondes de la radio locale, M. Beldjoudi a indiqué que les membres fondateurs de ladite association, qui demeure ouverte aux autres maires, comptent «apporter un plus aux localités et aux populations de la wilaya à travers des propositions concrètes et des débats».
A signaler que la rencontre d’Oued-Ghir est venue couronner un travail, initié par un petit noyau de maires de la Soummam, du Sahel et de Béjaïa. En effet, une première réunion a été tenue à Akbou ; une autre rencontre est prévue le 17 janvier prochain à Ighzer Amokrane.
Par ailleurs, l’exécutif communal de l’APC d’Ighil Ali a entamé une grève de trois jours depuis aujourd’hui. Le maire et ses adjoints dénoncent par leur mouvement les lenteurs occasionnées par le contrôleur financier qui ont provoqué un blocage systématique et des retards dans les quelques rares projets lancés et donc soulevé la colère des citoyens. Le maire, Djamel Djoulaït, a menacé de recourir, lui et les élus de la majorité, à une démission collective, si la situation devait rester sans suite.
Salim Aït-Sadi