Sur ce sujet, beaucoup de choses ont été dites sans aucun effet concret sur le terrain. La situation des handicapés n’a pas évolué. Nombre d’entre eux ne sortent jamais de leur maison.
Si certains ont eu la chance de terminer leurs études, ils ne peuvent pas aller plus loin. Ils sont souvent victimes d’une marginalisation extrême à cause de leur handicap. Le manque de moyens adaptés à leur environnement constitue leur premier frein. Nombre de handicapés par manque de canaux de communication ignorent même où se trouvent les fameux centres spécialisés. Beaucoup ne bénéficient d’aucun encadrement spécifique. Encore faut-il qu’ils soient libérés de leurs complexes, mais, pour cela, il faut qu’ils soient aidés d’abord par leur famille et ensuite par leur entourage. Les associations qui s’en occupent ne cessent de crier à la discrimination. Elles appellent à l’égalité des chances pour garantir à ces personnes le droit au savoir, à la formation, à l’emploi et surtout à l’insertion dans la vie de tous les jours. En l’absence d’institutions spécialisées pouvant aider ces personnes à être autonomes dans leur vie quotidienne, la famille reste leur unique secours.
Selon une annonce faite par le ministère de la solidarité, notre pays qui compte 1 700 000 handicapés, va lancer cette année une enquête nationale tendant à cerner avec exactitude leur situation et cibler leurs besoins .Au lendemain de la journée internationale de l’handicapé ( 03 décembre), on ne peut qu’espérer que cette enquête soit le début d’une nouvelle vie pour cette population vulnérable.
S.L
