La nouvelle a vite fait le tour des gens qui fréquentent assidûment les tribunaux, à savoir les avocats et les juges. Pour cause, l’information n’est pas anodine, particulièrement en cette conjoncture nationale qui met à l’épreuve le système judiciaire.
Pour le fait : un magistrat et une greffière, siégeant au tribunal de Chéraga, ont été mis sous mandat de dépôt, la semaine dernière, pour corruption. Il semblerait que l’épouse du magistrat ait servi d’intermédiaire pour inciter un justiciable à donner de l’argent pour obtenir un jugement sur mesure, et ce, avec la complicité de la greffière. Comment le pot aux roses a-t-il été découvert ? Nos sources disent qu’il est difficile d’avoir davantage de détails sur cette affaire pour l’heure.
Il est établi, néanmoins, que le juge n’aurait pas été écroué sans un flagrant délit parfaitement constaté par une autorité habilitée. Par ailleurs, un agent de bureau a été mis, il y a quelques jours, en détention provisoire pour avoir harcelé sexuellement une collègue de travail.