“Ils mangeaient des rats”, la réponse de Belmahdi aux propos de Macron

“Ils mangeaient des rats”, la réponse de Belmahdi aux propos de Macron

Le ministre des Affaires religieuses et des wakfs, Youcef Belmahdi, à l’instar de plusieurs personnalités politiques algériennes, n’a pas manqué de répondre à la dernière diatribe du président français, Emmanuel Macron. Le ministre a notamment qualifié les « détracteurs de l’Algérie » de « mangeurs de rats ».

Youcef Belmahdi, aujourd’hui, le 04 octobre, lors de l’ouverture de la conférence nationale des cadres de son département, s’exprimait à propos d’un accord entre son ministère et celui de Abderrahmane Benbouzid, dans le but de garantir la santé des élèves des écoles coraniques.

Sans crier gare, le ministre indique que « cette nation (l’Algérie) possédait une histoire avant que ceux qui n’en ont pas une n’osent l’attaquer ». Belmhadi souligne que « cette nation a été autrefois la gardienne de la méditerranée ». Il va même juste qu’à dire « qu’il n y avait pas de mot à dire dans cette mer que pour l’Algérie ».

« Ils mangeaient des rats ! »

Belmahdi, enchaine et se déchaine. Après voir indiqué que l’Algérie, à un certain moment de l’histoire, dictait sa loi dans le bassin méditerranéen, il rappelle qu’elle était également une nation généreuse. Le ministre des Affaires religieuses rappelle que l’Algérie « exportait sa bienfaisance vers ce pays qui souffrait d’une famine durant laquelle on y mangeait des rats ». 

Pendant cette famine, toujours selon le ministre, l’Algérie aidait les Français, « les nourrissait et les abreuvaient sans demander des remerciements ». Cette « aide », selon Belmahdi, s’est faite dans le cadre d’une volonté purement religieuse dictée par les enseignements d’un islam qui invite à « nourrir les détenus même s’ils ne sont de notre religion ».

Tv5 monde à la demande

Le ministre des Affaires religieuses livre ensuite son analyse sur les raisons qui ont poussé Macron « à s’attaquer à l’Algérie ». Selon lui, il s’agit « d’une crainte d’un véritable décollage du développement en Algérie ». Pour conclure, Belmahdi fait l’éloge de l’ANP. Il indique notamment que « notre armée n’est pas comme le reste des armées mercenaires et dénuées d’identité ».