Les spécialistes sont formels : les grèves cycliques déclenchées par les syndicats de l’éducation sont très préjudiciables aux élèves. Elles les traumatisent, les démotivent et les désintéressent de l’école. Au-delà de la légitimité ou non de leurs revendications, ces syndicats devraient trouver d’autres formes de lutte que celles pouvant hypothéquer l’avenir de nos enfants.
Les dernières tractations syndicats – Fonction publique ont enfin pris fin après un mois de grève qui a paralysé plusieurs établissements scolaires. Une reprise sur fond de colère et d’insatisfaction chez les pédagogues qui persistent à dire que le préjudice est tel qu’il est difficile de compter sur la motivation des élèves. Il est bien beau d’annoncer aujourd’hui qu’un terrain d’entente a été trouvé entre les deux parties. Mais à quel prix ? Car quelle que soit la légitimité d’une revendication, prendre en otage des innocents pour une aussi longue période d’absentéisme relève de l’irresponsabilité. De part et d’autre on a refusé toute concession au point de friser l’année blanche. Une situation inouïe et explosive dont le ministère de l’Education peine à minimiser les dégâts.
