L’anarchie de la circulation au sein du tissu urbain s’est amplifiée avec le temps, au point de devenir un véritable casse-tête pour les responsables du secteur, qui n’arrivent toujours pas à cerner la densité du trafic automobile à Oran. Plusieurs points noirs sont constatés à longueur de journée, et pas uniquement aux heures de pointe.
Plusieurs personnes interrogées, nous ont affirmé que le CHUO est pour eux le lieu parfait pour garer sa voiture sans souci sur le parking et surtout la sécurité. Du coup, un encombrement parallèle à celui du boulevard des Frères Niati et celui de Dr Benzerjeb est constaté derrière les travées du CHUO. Dernièrement, un plan de circulation spécial pour cet établissement a été préconisé pour une meilleure accessibilité à l’enceinte du centre hospitalo-universitaire (CHUO).
Selon les responsables de l’hôpital, l’idée vise à pallier les contraintes subies par les patients, les visiteurs et les employés de l’établissement. Statistiquement parlant, le flux quotidien dépasse les 4.600 véhicules, dont 1.840 attribués aux visiteurs, 1.520 au transport des malades, 1.115 au personnel et 125 aux ambulances extra du CHUO, ce qui en dit long sur l’état du trafic automobile à l’intérieur, et sur la nécessité d’un tel plan pour réguler la situation.
Bien que la pression ait été réduite après la mise en service de l’ensemble des pavillons de l’autre pôle sanitaire de la ville, en l’occurrence l’établissement hospitalo-universitaire (EHUO), l’hôpital de Plateau reste très sollicité par les citoyens de par son endroit stratégique au milieu des grands quartiers et cités populaires d’Oran, et aussi par l’armada des médecins chevronnés qu’il regroupe, ce qui fait de lui l’établissement sanitaire le plus sollicité.
Parmi les solutions censées désengorger le CHUO, c’est la création de nouveaux parkings aux alentours de l’établissement, notamment du côté de M’dina J’dida, ce bazar à ciel ouvert qui attire des milliers de personnes par jour.
