Les travailleurs de la poste ne comptent pas baisser les bras. Ils prévoient une journée de protestation le 16 juillet prochain devant les portes du ministère de la Poste de l’Information et de la Communication à Télimly suivi d’une marche vers le Palais du gouvernement.
Selon un communiqué émanant du Front pour la sauvegarde des droits et de la dignité des postiers algériens (FSDDPA) (nouvelle représentation des postiers), les travailleurs exigeant du ministère de « mettre un terme à la corruption qui gangrène l’institution postale et la mise à l’écart des responsables impliquées dans ce genre d’affaires à leur tête le Pdg Mohand Laid Mahloul ».
A ce propos, les travailleurs demandent les résultats de l’enquête concernant l’implication des responsables dans des affaires de corruption. Par ailleurs ils exigent à ce que des enquêtes soient ouvertes dans plusieurs dossiers où il y a du « louche » dans la gestion, à l’instar des services de ressources humaines et la gestion de la mutualité des travailleurs de secteur. La FSDDPA exige aussi la traduction devant la justice des responsables impliqués dans l’affaire d’escroquerie de 600 travailleurs. Ces derniers ont payé une première tranche à l’entreprise «Sid car» pour l’achat de véhicules, une année après, les véhicules ne sont pas encore livrés.
Le versement d’une prime d’encouragement qui ne devrait pas être inférieur à 30 000 Da avant la fin du mois de Ramadane à l’instar des fonctionnaires d’Algérie télécom et de Mobilis, figure également parmi les revendications soulevées par ce front.
Appelant à l’application des textes de la convention collective, les postiers réclament aussi la titularisation des travailleurs dans le cadre de DAIP et contrat de travail aidé (CTA), ainsi que la publication des comptes sociaux annuels de l’entreprise.
A la fin du communiqué, la FSDDPA s’est adressé au président de la République pour lui exposer leurs doléances notamment celles liées à la lutte contre la corruption, qui s’inscrit, rappelle-t-il, en droite ligne avec votre volonté d’instaurer un Etat de droit.
Khelifa Litamine
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