Des employés de la société mixte algéro-chinoise SORALCHIN, qui exploite la raffinerie de Sbâa d’Adrar, ont observé simultanément deux sit-in, l’un devant le portail de la raffinerie, l’autre devant le siège de la wilaya pour exprimer leur ras-le-bol quant à la gestion de leur carrière professionnelle.
Leur calvaire dure maintenant huit années. Ces travailleurs dont on ne reconnait pas leurs diplômes continuent de percevoir des salaires indécents de simple opérateur. Selon l’un des grévistes, il n y’a aucune différence entre un ingénieur, un technicien supérieur et un agent de nettoyage en matière de rémunération. Ce d’autant, le volume d’horaire de travail dépasse parfois les 16 heures.
Ces protestataires réclament du partenaire chinois, de négocier une convention collective, un statut et la révision de la grille des salaires. Mais il faut dire que la direction de la société a jeté de l’huile sur le feu en décidant de reprendre 120 travailleurs retraités et leur proposer des rémunérations allant de 160 000 dinars à 280 000 dinars, alors que ces employés (les grévistes), ingénieurs pour la plupart, perçoivent pour le même travail accompli des salaires de 40 000 dinars.
Aziz Mohamed