Ils étaient responsables de l’OAS à Oran,Les crimes de « Tassou » le grec et « Benichou » l’israélien aux derniers instants de la colonisation

Ils étaient responsables de l’OAS à Oran,Les crimes de « Tassou » le grec et « Benichou » l’israélien aux derniers instants de la colonisation

La colonisation en Algérie a pris fin comme elle avait commencé par des massacres et la spoliation, ont à jamais terni l’honneur de la France par la main de ses généraux, comme Bugeaud, Saint Arnaud, Cavignac durant la colonisation, et les assassins de l’OAS à Oran à la veille de l’indépendance, à savoir « Tassou » le grec, « Pancho » le gitan, et « papa Benichou » l’israélien.

L’assassinat de 15« femmes de ménage » algérienne le 11 mai 1962 a représenté le summum de la sauvagerie du « commando » de l’organisation de l’armée secrète « OAS » et s’inscrivait dans la politique de la terre brulée pour imposer la politique de « l’Algérie française » par des attentats, des braquages de banques et l’assassinat de 410 algériens et 487 blessés du 19 mars date du cessez-le-feu jusqu’à début juillet 1962. L’image de la main de la petite Khadidja Djiari dans celle de son père Abdelkader qui avait été retrouvée parmi les restes de victimes de l’attentat de la place « Tahtaha » à Oran le 28 février 1962 est restée dans la mémoire de ceux qui ont vécu cette période sanglante, dont l’auteur n’était autre que l’OAS, avec ses assassins, comme le juif « Papa Benichou », le gitan « Pancho », « Athanase » le grec propriétaire du café « Café Rich » (Timgad actuellement), Micehlet et d’autres, qui ont constitué « le syndicat du crime » comme l’a appelé Jean-François Gavoury. Ironie du sort le sanguinaire Athanase Georgopoulos « Tassou » lui-même se retrouve membre du comité d’indemnisation en tant que représentant des exilés ou activistes de l’OAS sur la base d’un décret signé par Jean-Pierre Raffarin en vertu de l’article 13 de la loi du 23 février 2005 glorifiant la colonisation française. « Tassou » est pour rappel le fondateur de la troisième région de l’OAS à Oran et avait reçu le général Edmond Jouhaud lorsqu’il avait fui à Oran. Les brigades de la mort ont mis toutes leurs forces dans « la bataille d’Oran » pour préserver la région ouest sous l’étendard de « l’Algérie française » avec Oran pour capitale. Ce qui explique a poursuite par l’organisation des ses opérations criminelles malgré les accords du 18 mars entre les représentants du FLN et Jean-Jacques Susini un des dirigeants de « l’OAS » prévoyant un cessez-le-feu et l’arrestation du général « Jouhaud » et son adjoint « Camelin » le 20 mars à Oran par le général « Joseph Katz ». Ce dernier a reconnu dans son livre « honneur d’un général » qu’ « il cachait le bilan réel des victimes de l’OAS à Oran après les accords d’Evian de peur d’une violation du cessez-le-feu ». Mais lors du jugement du général Jouhaud le 12 avril 1962 le général a « Ortiz » dans son témoignage sur les crimes de l’organisation et a parlé de l’existence de « 1190 attentats, 109 attaques armées qui ont fait 137 morts dont les 15 femmes de ménage, par arme à feu et arme blanche et 385 blessés ». les services de police ont de leur coté enregistré durant la période s’étendant du 19 mars date du cessez-le-feu à début juillet 1962 : « 66 assassinats parmi les habitants européens dont des officiers de l’armée et 36 blessés, et 410 morts et 487 blessés parmi les algériens ».