La protestation est de retour au Front de libération national, alors que son secrétaire général avait nié, lors d’une réunion de bureau politique, tenue jeudi dernier, l’existence de crise au sein du vieux parti.
ls étaient une dizaine de militants dont ceux du groupe Belayat, à l’instar de Kassa Aïssi à s’étre rassemblés, hier, devant le siège central du parti à Hydra pour demander le départ du secrétaire général du FLN, Amar Saâdani. Ils y avait également sur place, d’autres militants qui étaient là pour soutenir Saâdani.
Les protestataires s’opposent à l’installation de nouvelles mouhafadhas qui n’existaient pas auparavant. Selon eux, il s’agit de » mouhafadas parallèles » à la veille du congrès du parti, attendu pour le premier trimestre 2015. Il est à rappeler que la direction du FLN a installé plus de 14 nouvelles mouhafadhas alors que le nouveau découpage administratif n’est pas encore mis en oeuvre.
Il est à rappeler que le clan Belayat qui avait soutenu publiquement le retour de Abdelaziz Belkhadem lors de la session du Comité central du parti tenue le 24 juin dernier, a multiplié ses demandes pour la convocation d’une réunion extraordinaire du Comité central et l’organisation d’élections, mais celles-ci n’ont jamais abouties.
Après le départ de Belkahdem du gouvernement, ce clan a sombré dans le silence et voilà qu’il revient à la charge à travers la multiplication de rassemblements devant le siège du parti. Il est à noter que le rassemblement d’hier est le deuxième depuis le début du mois de novembre. En effet, le 2 novembre dernier, un groupe de militants s’est rassemblé devant le siège du parti à Hydra. Mais la direction du parti a minimisé cette protestation.
Pour Saïd Bouhadja, » la liberté d’expression est un droit, elle doit se faire dans un cadre réglementaire ». Il faut dire qu’en dehors de la protestation du clan Balayat qui ne croit pas à la légitimité de Saâdani, plébiscité le 29 août dernier, la question de renouvellement des structures ne plait pas à ses détracteurs.
Dans la perspective du prochain congrès qui est prévu en 2015, Amar Saâdani avait décidé la création de nouvelles mouhafadas dont, notamment Batna, Barika, Tizi Ouzou, Relizane , Oran , Ouargla et autres. Une démarche qui a été qualifiée par ses détracteurs de tactique pour garantir son élection lors du congrès du parti.
La protestation est de retour au Front de libération national, alors que son secrétaire général avait nié, lors d’une réunion de bureau politique, tenue jeudi dernier, l’existence de crise au sein du vieux parti. Par ailleus, le secrétaire général du FLN, Amar Saâdani a déclaré que le parti travaille dans un cadre » transparent et ouvert « tout en démentant l’existence d’une crise au sein du FLN.
A ce propos, il a accusé ceux qui veulent « perturber le parti de vouloir l’affaiblir pour l’amener à abandonner ses revendications ou pour être plus précis, ses droits « . A l’égard de ses détracteurs, il dira » la contestation qui se fait en dehors des instances du parti ne peut pas aboutir « .
N. B.
