Malgré une résolution prise par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, en sa qualité de président du Conseil des participations de l’État (CPE), de nombreux véhicules de l’Etusa et d’importants stocks de pièces de rechange de la SNVI sont toujours bloqués au port d’Alger. Cette situation continue de pénaliser aussi bien les deux entreprises que les administrations concernées par ce matériel.
C’est la direction de la douane qui aurait, selon le syndicat d’entreprise de Rouiba, exigé le dédouanement de ce matériel, alors que le groupe SNVI bénéficie des avantages de l’exonération des droits de douanes. Une cacophonie et un imbroglio qui ont amené M. Sellal à intervenir par le biais d’une résolution portant n°5 datée du 6 novembre 2014 qui instruit le ministre des Transports et le ministre des Finances, ainsi que le directeur général de la douane “à lever le gel par les douanes du dédouanement des importations du groupe SNVI pour bénéficier des avantages de l’exonération totale des droits de douane pour la fabrication des véhicules industriels”. Le document charge, également, le ministre des Transports à l’effet de procéder à l’enlèvement des autobus en souffrance et à procéder à leur paiement avant le 31 décembre 2014. Trois mois après cette prise de décision, rien n’a été fait, affirme le syndicat de la SNVI, qui parle de centaines de travailleurs inactifs à ce jour sans parler d’un manque à gagner estimé à des milliards de dinars.
M. T
