Ils annoncent un sit-in de protestation le 24 mars: Les agents de sûreté interne de Sonatrach reviennent à la charge

Ils annoncent un sit-in de protestation le 24 mars: Les agents de sûreté interne de Sonatrach reviennent à la charge

K. Assia

Ils annoncent un sit-in de protestation le 24 mars: Les agents de sûreté interne de Sonatrach reviennent à la charge

Les agents de la sûreté interne de toutes les structures de l’activité LRP sont en colère. Pour cause, les promesses non respectées des responsables quant à la prise en charge de leurs revendications socioprofessionnelles a-t-on appris, hier, auprès de l’un des représentants du collectif.

En effet, les quelque 800 agents comptent se rassembler, le 24 mars prochain, devant le siège du pôle aval pour faire aboutir leurs revendications et dénoncer, par la même, leur mécontentement. A l’origine de ce malaise, la non régularisation de leur situation professionnelle, autrement dit, les 800 agents de la sûreté interne réclament un contrat à durée indéterminée, au même titre que les autres travailleurs permanents.

Hier, le collectif se dit toujours au même point de départ car toutes les démarches entreprises pour parvenir à un alignement des salaires des agents à contrat à durée déterminée CDD, sur celui des agents à durée indéterminée CDI n’ont pas encore abouti. « Des promesses nous ont été faites suite à la réunion de juillet dernier avec les directeurs centraux pour régler ce problème y compris celui des allocations de fin de carrière mais aucune mesure n’a été prise ce qui explique notre mécontentement et notre inquiétude » explique-t-on.

L’article 22 de la Convention collective de l’entreprise est clair, selon notre interlocuteur, puisqu’il précise que les travailleurs recrutés pour une durée déterminée soient rémunérés au même titre que ceux recrutés pour une durée indéterminée, ils sont soumis aux mêmes devoirs et doivent bénéficier des mêmes avantages.

« Depuis juin 2009, Sonatrach a modifié les salaires de base du personnel permanent en négligeant celui des agents contractuels », a noté notre interlocuteur précisant que « les deux primes : celle du rendement individuel PRI et celle du rendement collectif PRC. Ces derniers ont été intégrés dans leur salaire de base alors que pour nous elles existent sous forme de rubrique ». Une disparité qui, selon eux, doit interpeller les instances centrales. A vrai dire, à l’exception de quelques revendications socioprofessionnelles qui ont été satisfaites, non pas dans leur globalité, la titularisation du personnel et la reconstitution des salaires restent malheureusement, toujours posés et sont à l’origine des différents mouvements de contestation observés par le passé.

Outre cette revendication, le collectif exige également une allocation de fin de carrière et non une prime de cessation de relation de travail qui, selon eux, ne figure dans aucune convention collective. Selon notre interlocuteur, on apprend qu’une circulaire non conventionnelle a été mise en œuvre, en 2016 pour l’attribution de la prime de cessation de la relation de travail alors que la Convention de l’entreprise prévoit l’attribution de l’allocation de fin de carrière. Les agents réclament, également, la gestion de leur carrière autrement dit bénéficier de promotion et ce, en application de la circulaire de 2016, qui stipule que le personnel temporaire de la sûreté interne peut prétendre à la promotion après une évaluation managériale et ce, à la fin de chaque contrat de cinq ans.
En lançant un appel pressant aux responsables de Sonatrach, pour trouver des solutions aux problèmes qui perdurent, les 800 agents de sûreté interne soulignent qu’ils cumulent plusieurs années d’expérience et ont été recrutés par Sonatrach depuis 1998. Ils prévoient un sit-in, le 24 mars prochain, en guise de contestation à leurs conditions socioprofessionnelles.