Il y a un an, La Vallée du M’zab s’était enflammée : Scènes de vie normales à Ghardaïa

Il y a un an, La Vallée du M’zab s’était enflammée : Scènes de vie normales à Ghardaïa
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Aspiration n Les habitants tentent de reprendre une vie normale en réclamant la paix définitive, la cohabitation, la cohésion sociale et l’unité nationale.

Ainsi, un an après les douloureux évènements qui ont enflammé les différents quartiers de la vallée du M’zab, Berriane et Guerrara, les habitants de la wilaya de Ghardaïa veulent bien retrouver leurs vie habituelle. Loin des affrontements entre jeunes, le transport urbain, les taxis circulent à nouveau dans les différents quartiers, signe d’un retour progressif à la normale, renouant avec les habituels embouteillages qui sont réapparus au centre de Ghardaïa depuis quelques semaines.



L’activité économique et commerciale est revenue à un niveau quasi normal, mais il faudra encore des jours, voire des semaines, pour faire revenir les commerçants et les artisans dans le souk de la place emblématique de Ghardaïa, incontournable pour les visiteurs de cette contrée, a indiqué Hadj Omar, notable de Ghardaïa, à l’APS. Les signes d’une amorce de la fin de la galère pour les Ghardaouis sont, bien plus que tout, le déroulement normal de la scolarité des écoliers, collégiens et lycéens, durant de premier trimestre de l’année en cours. Des séquelles des émeutes, il n’en reste pas grand-chose, si ce n’est des pierres qui jonchent encore le sol par endroits, a fait savoir Hadj Omar, en précisant que ce retour au calme n’a été possible que grâce aux appels à la raison de la part des pouvoirs publics, des sages et des imams, en plus de l’imposant service de sécurité déployé dans la région, pour mettre un terme aux affrontements récurrents et sporadiques entre jeunes. La sécurité s’améliore de plus en plus et les gens se déplacent sans incidents majeurs dans les différents quartiers, à la faveur d’un déploiement des unités antiémeutes et des patrouilles mobiles de la police, des unités de la gendarmerie nationale renforcées, alors que des moyens technologiques de télésurveillance, d’un coût de plus de 2 milliards de dinars, ont été installés pour mettre un terme aux violences dans la région. Auparavant, sur certains axes routiers, les habitants ne pouvaient pas circuler de peur d’être caillassés par des bandes de jeunes dont les cibles favorites sont les bus et les véhicules, ce qui a entravé les activités économiques, commerciales et touristiques.

LG Algérie