La rencontre entre hommes d’affaires et élus locaux, qui devait se tenir à l’initiative du député FLN, Baha Eddine Tliba, à Annaba, n’a finalement pas eu lieu, affirment des sources sûres.
Nos interlocuteurs expliquent que Baha Eddine Tliba, l’ancien ministre des Transports Boudjemâa Talaï et le sénateur Tayeb Hamarnia, qui préparaient l’événement, ont été “conseillés par des gens d’Alger” de mettre en veilleuse leur projet en attendant d’avoir plus de visibilité dans le conflit qui oppose le Premier ministre, Abdelmajid Tebboune, au président du FCE, Ali Haddad, et au secrétaire général de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi-Saïd.
D’autant que jusqu’à présent, il est difficile de savoir dans quelle direction penche le rapport des forces. L’opinion publique étant réduite à décrypter des attitudes et des images pour se forger une opinion sur cette affaire. À vrai dire, Baha Eddine Tliba se montre, jusqu’alors, plutôt discret dans le microcosme annabi.
Certains de ses proches assurent qu’il n’a pas assimilé son éviction du poste de vice-président de l’APN et qu’il aurait même été déstabilisé par les récentes révélations qui ont été faites sur le dossier Seto, un bureau d’études étatique établi à Ouargla qu’il a racheté dans le cadre de la privatisation en 2008.
