il voulait s’accaparer de son argent et de ses bijoux : un jeune tue sa mère et la jette dans un réservoir d’eau

il voulait s’accaparer de son argent et de ses bijoux : un jeune tue sa mère et la jette dans un réservoir d’eau

Le juge d’instruction à la deuxième chambre près le tribunal d’Oran a entendu avant-hier les déclarations du suspect répondant aux initiales de D.S, âgé de 39 ans, impliqué dans l’assassinat de sa propre mère âgée de 56 ans, après l’avoir frappée violemment avec un marteau sur la tête ne lui laissant aucune chance de survivre, puis a jeté son corps à l’intérieur d’un réservoir d’eau dans une somptueuse villa située à la cité « el Otmania » à Oran.

Il a été mentionné que le suspect avait dès le départ reconnu les faits qui lui sont reprochés, et que son acte criminel était motivé par son désir et sa cupidité de s’accaparer de l’argent et des bijoux de sa mère qui étaient dissimulés dans un coffre en acier à l’intérieur de la villa.



L’accusé est poursuivi pour homicide volontaire avec préméditation, où il a été procédé à l’analyse d’un échantillon de son groupe sanguin et autre de ses ongles, après avoir examiné des effets de rayures sur les mains du suspect durant l’enquête préliminaire, car les résultats des analyses rendus étaient identiques à ceux trouvés sur le corps de la victime, où il s’est avéré que cette dernière lors de son agression, avait manifesté une résistance farouche face à la mort, ce qui lui avait entrainé des blessures mineures à la main, avant de recevoir un coup fatal à l’aide d’un marteau que l’accusé avait récupéré de l’intérieur de la maison.

Le suspect était en conflit permanent avec sa mère (B.H), à cause de son héritage du fait qu’elle était issue d’une famille riche et qu’elle possédait des biens immobiliers et une quantité appréciable de bijoux de fortune que des membres de sa famille les avaient déposés chez elle pour les mettre en sécurité à l’intérieur d’un coffre en acier équipé d’une numérotation confidentielle pour son ouverture se trouvant à l’intérieur d’une villa somptueuse, inhabitée située à Maraval, propriété de la victime, car cette dernière préférait une autre résidence pour y loger, une bâtisse de quatre étages située à « Médina jdida », qu’elle avait héritée de son père.

La victime était une mère de cinq enfants, parmi eux l’inculpé, ce dernier, suite à une série de pressions lors de son interrogatoire au cours de l’enquête, et après la libération du rapport d’expertise scientifique, il s’est avéré qu’il avait l’intention de s’accaparer des bijoux de fortune que sa mère dissimulait à l’intérieur du coffre se trouvant dans la villa à Maraval, où il a tenté vainement de convaincre sa mère pour céder à ses caprices, et lui remettre les bijoux. Mais le suspect face à son échec à convaincre sa mère pour revenir à de meilleures raisons et lui remettre le gros lot, avait attiré la victime à se rendre à la villa inoccupée de Maraval où se trouvait le coffre.

Une fois arrivée sur place, une vive dispute éclata entre le fils ingrat et sa mère à cause des bijoux, alors cette dernière a tenté de le repousser constatant qu’il était sur le point de l’agresser, mais à sa grande surprise, elle remarqua qu’il tentait de s’accaparer d’un marteau qu’il dissimulait dans un sac en plastique en sa possession, et qui au cours de son altercation avec sa mère qui ne voulait pas lui donner la numérotation confidentielle du coffre, est allé lui porter un coup mortel sur la tête avec le marteau qu’il portait sur lui, ce qui a provoqué sa chute fatale sur le sol. Après son forfait, il s’est accaparé d’une quantité de bijoux se trouvant dans la villa d’une valeur de 600 millions de centimes, avant de prendre la fuite en fermant la porte.

Mais après une demi-journée passée sans que la victime ne donne la moindre nouvelle, son fils ainé a informé la police qui avait engagé des recherches les conduisant jusqu’à la villa à Maraval. A leur entrée, ils ont trouvé le coffre bousillé, et le corps de la victime à moitié dans un réservoir d’eau. Après cette découverte macabre, les services de la brigade criminelle en collaboration avec la police scientifique sont intervenus en la présence de tous les fils de la victime y compris le suspect qui avait donné l’air d’un fils terrifié.

Touffik