Il vend 3 voitures louées et tente d’accuser sa femme : un escroc écroué à Alger

Il vend 3 voitures louées et tente d’accuser sa femme : un escroc écroué à Alger
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Le tribunal correctionnel de Bir Mourad Raïs, à Alger, a examiné cette semaine une affaire d’escroquerie impliquant un réparateur de climatiseurs et son épouse. Le parquet a requis une peine de deux ans de prison ferme assortie d’une amende de 100 000 dinars à l’encontre de l’accusé principal, B. Bilal, poursuivi pour avoir vendu plusieurs véhicules loués à l’aide de documents falsifiés.

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Les faits remontent à plusieurs mois. Le mis en cause aurait loué trois voitures auprès d’un propriétaire d’agence de location, en utilisant les papiers d’identité de son épouse, puis les aurait revendues via le site de petites annonces Ouedkniss, à raison de 3,5 millions de dinars (350 millions de centimes) par véhicule. Selon l’enquête, les cartes grises auraient été falsifiées, permettant de dissimuler l’origine frauduleuse des véhicules.

Un homme vend trois voitures louées et tente d’accuser sa femme

Lors de l’audience, le procureur a rappelé que les deux accusés avaient été condamnés par contumace à trois ans de prison ferme et à une amende équivalente, avant de faire opposition à ce jugement après leur arrestation. Un mandat d’arrêt avait été délivré à leur encontre. Ils sont poursuivis pour association de malfaiteurs, faux et usage de faux ainsi qu’abus de confiance.

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À la barre, B. Bilal a nié toute intention frauduleuse. Ce dernier a reconnu avoir loué les véhicules, dont l’un au nom de son épouse et deux autres au nom d’un complice présumé, mais il a affirmé qu’il n’avait procédé à aucune revente. Il a également déclaré avoir utilisé la carte d’identité de son épouse à son insu, sans qu’elle ne soit impliquée dans l’opération. Il a nié toute implication dans la falsification des documents.

Deux ans de prison requis

Son épouse, J. S., également présente à l’audience, a nié tous les faits qui lui sont reprochés. Elle a affirmé ne rien savoir de cette affaire et a accusé son mari de l’avoir injustement impliquée en se servant de ses documents personnels sans son autorisation.

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Le ministère public a demandé l’application de la loi à son encontre également. La défense, quant à elle, a plaidé la non-implication réelle de la prévenue et l’absence de preuves directes de sa participation.

Le verdict a été mis en délibéré. Le tribunal rendra sa décision la semaine prochaine, dans un dossier qui met en lumière les dérives possibles dans le secteur de la location de véhicules et l’usage frauduleux des documents administratifs.