Il tiendront leur conseil national en fin de semaine,Les médecins spécialistes risquent de débrayer

Il tiendront leur conseil national en fin de semaine,Les médecins spécialistes risquent de débrayer

Les praticiens spécialistes de la santé publique pourraient reprendre le chemin de la contestation dès la semaine prochaine. Et pour cause, selon le syndicat qui a tenu en janvier dernier des assemblées générales régionales, leur plateforme de revendications est toujours en stand-by.

La contestation risque, encore une fois, de paralyser le secteur de la santé. Le Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSSP), après avoir tenu des assemblées générales régionales dans toutes les wilayas, a convoqué son conseil national pour jeudi et vendredi prochains.

A l’ordre du jour : décider des actions à prendre après avoir constaté qu’hormis la signature d’un décret interministériel portant sur le concours de la post-graduation des médecins spécialistes le mois d’octobre dernier, le ministre de la Santé n’a pas encore décidé pour satisfaire les autres points soulevés par les praticiens spécialistes. Pourtant, fin octobre dernier, lorsque le SNPSSP a entamé un mouvement de grève, le ministre de la Santé, lors d’une réunion de conciliation avec le syndicat, avait réaffirmé son engagement à satisfaire les revendications des médecins spécialistes. Or, déplore le docteur Youcefi, président du SNPSSP, «jusqu’au jour d’aujourd’hui, il n’y a rien de concret notamment concernant le dossier du statut particulier et du régime indemnitaire». Le conseil national du syndicat va donc évaluer la situation et prendre une décision en conséquence. Le SNPSSP soulève, par ailleurs, le problème d’indemnité des Hauts-Plateaux et du Sud qui est calculée, selon le syndicat, sur l’ancien salaire de base, et demande des mesures incitatives concernant le service civil ainsi que le quota national de logements de fonction et la prime d’intéressement. Il appelle aussi à la promulgation rapide des différentes primes et indemnités communes pour les personnels. Il s’agit, notamment, des primes de garde, d’intéressement et de contagion. Le SNPSSP exige d’être associé, au même titre que tous les partenaires sociaux, à l’élaboration de la nouvelle loi sanitaire.

S. A.