«Le contenu du document est classé confidentiel. Il a donné des promesses écrites sur ses préoccupations, que je ne peux révéler pour le moment», a déclaré hier le ministre Abdelatif Baba Ahmed.
«Toutes les doléances des syndicats de l’éducation, ont été prises en charge par le Premier ministre, dans un document officiel selon lequel tous les points de frictions opposant les syndicats à la tutelle seront aplanis. Sauf que le contenu du document est classé confidentiel. Il a donné des promesses écrites sur ses préoccupations que je ne peux révéler pour le moment», a déclaré hier le ministre Abdelatif Baba Ahmed, lors d’une conférence nationale, sur le suivi de l’application des programmes d’enseignement, au siège du ministère de l’Education nationale.
En effet, le premier responsable de l’éducation, a indiqué que le programme scolaire, dans les différentes filières et matières pour les classes terminales «est achevé entre 86 et 93 %». «Le taux d’exécution des programmes d’enseignement a connu une hausse considérable par rapport à l’année scolaire précédente dans plusieurs matières avant la date arrêtée à cet effet (2 mai 2013) par la Commission nationale en charge de ce dossier», a-t-il affirmé. Pour la filière lettres et philosophie, le programme a été réalisé à hauteur de 85 et 89%, suivie des sciences expérimentales (86%), des mathématiques (85,7%), gestion et économie (86, 93%).
Baba Ahmed explique cette «amélioration» par «la stabilité relative» qui a marqué cette année scolaire ainsi qu’à «l’intervention efficace» de tous les partenaires socioprofessionnels du secteur de l’éducation qui a permis de «corriger les dysfonctionnements enregistrés depuis le début de l’année scolaire 2012-2013», a-t-il dit. Cette amélioration «permettra aussi d’assurer le principe d’égalité des chances de succès entre tous les élèves et dans toutes les wilayas», a ajouté le ministre. Le ministère avait fixé au 2 mai, date prévue pour l’arrêt des cours, l’échéance pour définir le taux d’exécution des programmes pour les classes terminales sachant que les épreuves du baccalauréat commenceront le 2 juin prochain, rappelle-t-on.
Le choix des sujets d’examen «ne concerneront que les cours réellement dispensés aux élèves en classe», a tenu à préciser le ministre. Pour sa part, Noureddine Khaldi, président de la conférence nationale du centre et mem-bre de la Commission nationale des programmes a relevé quelques difficultés dans l’exécution des programmes destinés aux élèves de classe terminale notamment dans certaines wilayas. Il a cité notamment les congés de maladie de courte durée d’enseignants (5 jours) et les intempéries ayant touché de nombreuses wilayas qui ont empêché les élèves de rejoindre les écoles. Le même responsable a souligné la difficulté de rattraper les cours dans certaines matières comme les mathématiques et les langues étrangères évoquant le cas des enseignants retenus au concours de recrutement et qui n’ont pas rejoint leur poste de travail compromettant ainsi le déroulement des cours dans de nombreux établissements scolaires. Pour pallier le retard, le ministère a pris des mesures pour accompagner les élèves pendant l’année scolaire en aménageant des cours de rattrapage durant les vacances d’hiver et de printemps et en laissant les établissements scolaires ouverts tout le mois de mai. Le bilan relatif à cette opération a été élaboré dimanche sur la base des quatre conférences régionales du secteur de l’éducation tenues en avril, a-t-il dit.
Par Ahcene Hadjam