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De hauts responsables, des membres du gouvernement, des personnalités nationales étaient présents aux obsèques.
Le président du Conseil constitutionnel, Mourad Medelci, décédé hier à 1h30 du matin à Alger, a été inhumé dans l’après-midi du même jour au cimetière de Ben Aknoun(Alger), en présence, de ses proches, amis, compagnons, de hauts responsables de l’Etat, des personnalités nationales et politiques, d’officiers supérieurs de l’Armée en retraite, ainsi que des anonymes. Les obsèques se sont déroulées en présence, notamment du président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, du président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Mouad Bouchareb.
La quasi-totalité des membres de l’actuel gouvernement, à leur tête le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, ont assisté aux funérailles. Etaient également présents, le conseiller à la Présidence et frère cadet du président de la République, Saïd Bouteflika, le secrétaire général de la Présidence, Hebba El-Okbi, le secrétaire général de l’Ugta, Abdelmadjid Sidi Saïd, le président du FCE, Ali Haddad. Plusieurs anciens ministres, dont Khaled Nezzar, Noureddine Zerhouni, et l’ancien Premier ministre, Abdelmalek Sellal ont également assisté à l’enterrement. Des représentants de partis politiques et des chefs de partis, à l’image de Amar Ghoul ainsi que l’ancien secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbès ont accompagné le défunt à sa dernière demeure.
Mourad Medelci est mort à l’âge de 76 ans, suite à une longue maladie, a-t-on appris auprès de ses proches. Né le 30 avril 1943 à Tlemcen, il a occupé plusieurs fonctions ministérielles avant d’être désigné, en septembre 2013, par le président Bouteflika, à la tête du Conseil constitutionnel. Il a occupé le poste de ministre du Commerce (1988-1989) puis celui de conseiller auprès de la présidence de la République (2002-2005), ministre des finances (2005-2007), et ministre des Affaires étrangères (2007- 2013).
Licencié en sciences économiques de l’université d’Alger en 1966, le défunt a également occupé des postes de direction dans plusieurs groupes publics avant de devenir directeur général de la Snta. Il a, également, été vice-président de la Fondation Emir Abdelkader (1996), membre fondateur de l’Association pour les relations internationales (1997), président fondateur de l’Association pour la promotion de l’éco-efficacité et de la qualité en entreprise (1998) et membre du Panel des Eminentes personnalités africaines chargées de superviser le Mécanisme d’évaluation par les pairs (Maep) entre 2003 et 2005.