Ce mardi, les choses commenceront dans le programme de préparation du match contre le Maroc. Depuis hier soir, 11 joueurs sont déjà à La Manga Club, puisque Karim Ziani, Djamel Mesbah et Adlene Guedioura ont rejoint le groupe hier. Les entraînements collectifs peuvent donc commencer puisqu’il y a assez de joueurs pour commencer à travailler certaines combinaisons. Pour les entraînements, La Manga Club possède une plusieurs terrains gazonnés et en synthétique, tous en parfait état. Pas de souci à se faire donc de ce côté-là. Là où, en revanche, il y a problème, c’est l’exposition de ces terrains aux regards extérieurs.
Les terrains d’entraînement sont exposés aux regards
En effet, comme La Manga Club est, avant tout, un centre de loisirs et de vacances, ses structures de sport ne sont pas cloisonnées ou hermétiquement fermées, car il n’est pas exclusivement dédié à la préparation des équipes de football. Les terrains de football ne sont donc pas à l’abri des regards des clients du centre et même de ceux des passants. Loin d’être isolés, ils se trouvent au bord de la route qui traverse le centre et sont entourés seulement de grillage. De ce fait, il sera difficile au sélectionneur, Abdelhak Benchikha, d’instaurer le huis clos pour s’entourer de la discrétion nécessaire à la réussite de sa mission.
Gerets a des yeux à La Manga Club

Que les représentants des médias algériens présents à La Manga Club ou même que des supporters des Verts puissent suivre les séances d’entraînement, cela peut encore passer puisqu’ils s’agit de compatriotes, même si le coach national aurait certainement préféré effectuer ses séances dans la discrétion la plus totale, voire même dans le plus grand secret, dans un souci de confidentialité. Le risque est que des émissaires du sélectionneur du Maroc, Eric Gerets, pourraient bien se trouver parmi les spectateurs, ce qui faciliterait un «espionnage» sportif en règle dont les Marocains sont susceptibles de tirer profit.
Des Marocains peuvent se glisser parmi les spectateurs
Déjà, le fait qu’il existe une importante communauté marocaine en Espagne en général et en dans le sud du pays en particulier est déjà un facteur à risques, puisqu’il n’est pas exclu que des Marocains installés ici cherchent à s’informer sur les détails de la préparation des Verts en se présentant au centre ou même en partant à la chasse à l’information dans le centre même. Si on y ajoute le fait que seul un bras de mer sépare le Maroc de l’Espagne, l’éventualité de voir des superviseurs envoyés par Gerets débarquer ici est grande, d’où le nécessité que les entraînements soient entourés de toute la discrétion nécessaire. C’est le pari que Benchikha et la FAF doivent relever.