Créer une corrélation entre le monde agricole et l’industrie agroalimentaire, notamment celle des boissons.
C’est la problématique que poseront les participants au symposium sur la valorisation des produits agricoles dans les boissons qui sera organisé demain à l’hôtel Hilton. Et dont le programme a été présenté aujourd’hui par respectivement le président de la Fondation Fillaha et le président de l’Association des producteurs de boisson.
Un symposium qui devrait répondre à beaucoup de questions, surtout qu’il verra la présence des ministres de l’Agriculture et du Commerce. Si on reconnaît au premier ses efforts dans le renouveau agricole qui a porté un tant soit peu ses fruits, il n’en est pas de même pour le département de M. Benbada, auquel on reproche, malgré les acrobaties qu’il a accomplies pour mettre un terme à la contrefaçon et à la fraude, quelques griefs.
Toutefois, ce qui est fondamental, aussi ien pour M. Bensemane que pour M. Hamani, c’est de trouver une solution pour mettre en connexion les deux mondes que sont l’agriculture et la production de boissons. Le but étant de réduire au maximum la facture d’importation. Mais pour ce faire, il faudrait que le premier satisfasse aux besoins du second à travers la disponibilité, la qualité et les prix qui devraient être concurrentiels.
C’est ce que tenteraient de comprendre les deux, désormais « associés » à travers le séminaires de mercredi lequel prévoit l’intervention de plusieurs chercheurs et intervenants dans le monde agricole et agroalimentaire, avec tout ce que cela implique comme mesures à prendre pour le faire évoluer et faire recouvrer au secteur sa notoriété d’antan. A l’époque où l’Algérie inondait les marchés étrangers de ses fruits.
F. Ababsa