Au lendemain de l’annonce de la candidature de Bouteflika à la prochaine présidentielle, Amar Ghoul, président du Tajamou Amel El Djazaïr (Taj), se dit “satisfait” et surtout “conforté” dans ses positions par cette annonce. Il a, lors d’une rencontre avec la presse avant la réunion du bureau politique de sa formation, attaqué les potentiels concurrents de Bouteflika lors des élections d’avril, qu’il met au défi de parvenir à mobiliser leurs militants et sympathisants “dans chaque centre et bureau de vote” pour “veiller au bon déroulement du scrutin”.
Même si Amar Ghoul se dit convaincu que l’élection “sera libre et transparente”. Il tient ces garanties des directives et orientations du chef de l’État qui a exigé “le strict respect” des lois et “la neutralité de l’administration lors de l’élection”. Amar Ghoul ne s’est pas contenté de “réduire” ainsi la portée et la force des potentiels concurrents du chef de l’État, à propos duquel il dit qu’il fera une surprise en récoltant des milliers de parrainages d’élus et des millions de signatures de citoyens “en un temps record”, mais il a orienté ses attaques contre ceux qui se sont opposés à la candidature de Bouteflika. “Ils sont trahis par leur vœu de voir Bouteflika se retirer”, a-t-il avancé, en accusant ces mêmes opposants de semer le doute parmi les citoyens. “Au début, ils ont semé le doute sur ses capacités à gérer, ensuite sur sa non candidature, et maintenant, ils tenteront de jeter le discrédit sur le déroulement des élections”, a-t-il déclaré devant les membres du bureau politique. Au Taj, on croit dur comme fer que Bouteflika remportera l’élection haut la main. Ce dont personne ne doute.
Le scrutin en lui-même ne sera donc qu’une formalité à accomplir. Cette conviction est nourrie par le fait que “Bouteflika est le gage de stabilité et de sécurité”, a dit Amar Ghoul, en ajoutant qu’il (Bouteflika, ndlr) “est un acquis non seulement pour l’Algérie, mais aussi pour toute la région”. “Il a évité, grâce à son expérience et sa clairvoyance, les méfaits du Printemps arabe en Algérie”, a encore déclaré le président de TAJ, en assurant que la candidature du chef de l’État “est une réponse aux multiples sollicitations de partis politiques, de citoyens et de la société civile”, afin, a-t-il indiqué, “de permettre à l’Algérie d’aller de l’avant pour préserver ses différents acquis”. Sur un autre registre, Amar Ghoul a informé que toutes les structures du parti “seront mises en branle” au profit du candidat Bouteflika. Des actions et des activités conjointes seront menées avec les autres partis qui s’inscrivent dans la même ligne que le Taj.
Il a ajouté que la vingtaine de partis qui se sont constitués en groupe de “fidélité et stabilité”, sous la houlette du Taj, entreront incessamment en action au profit du Président-candidat.
M M