Il reprend son brassard de capitaine et sa place dans l’axe ,Antar : «Personne ne joue sa vie»

Il reprend son brassard de capitaine et sa place dans l’axe ,Antar : «Personne ne joue sa vie»
il-reprend-son-brassard-de-capitaine-et-sa-place-dans-laxe-antar-personne-ne-joue-sa-vie.jpg

Antar retrouvera sa place dans le onze de l’EN, il jouera pour la première fois sous les ordres de Vahid et devrait débuter ce soir en compagnie de Medjani dans l’axe. Dans cet entretien qu’il nous a accordé, il évoque plusieurs points, y compris celui de son avenir en sélection.

– Comment vous vous sentez avant ce premier match ?

– Je dirais que la plupart des joueurs sont à 100% de leur capacité physique, on travaille pour atteindre le top, maintenant pour ce qui est de mon cas, je crois que vous devez quand même passer a autre chose que de me parler à chaque fois des pays du Golfe et de l’Arabie Saoudite, certes ce n’est pas le même rythme qu’en Europe, mais il y a vraiment des matches ou c’est grandement intense et très intéressant, à moi de bosser pour être en forme et pour être performant, si je le suis je serai là, si je ne le suis pas je ne serai pas là.

– Vous étiez absent face à la Tanzanie et la RCA, vous retrouvez l’effectif au moment où la défense est amplement critiquée…

– Vous savez, le coach est arrivé au mois d’août dernier, avec un nouveau système de travail, donc avec ou sans moi, l’essentiel est que l’équipe profite de ce travail et gagne des matches, moi je suis là pour travailler, et essayer d’atteindre ce qu’on attend de moi. Il y a quelques mois, je ne pouvais pas jouer, je n’avais pas la force pour, mais j’espère jouer le dernier match et atteindre le niveau que je veux pour aider l’équipe.

– Et la fébrilité défensive ?

– Dans notre équipe, il y a d’autres joueurs dans d’autres compartiments, c’est toute une organisation, il y a des joueurs qui doivent aider la défense et la défense à son tour aidera l’équipe, on ne peut quand même pas jouer avec 4 défenseurs isolés de 4 attaquants, ça n’existe pas.

– Le coach insiste plus sur l’attaque, ça ne risque-t-il pas de vous nuire vous les défenseurs ?

– Dans n’importe quel organisation de jeu, la base c’est la défense, c’est une organisation, on peut jouer offensivement mais avec des responsabilités derrière, car tout le monde doit être responsable du replacement défensif et doit aussi accomplir son rôle du moment où la défense remonte rapidement, et les joueurs plus proches les uns des autres avec des attaquants moins isolés et plus proches de la défense pour qu’ils nous aident dans notre travail et je pense qu’il y a du chemin à faire pour atteindre cette homogénéité, il s’agit d’un jeu moderne et tout le monde veut participer à ça.

– La Tunisie et le Cameroun, deux adversaires de marque pour vous n’est-ce pas ?

– C’est deux équipes qu’on n a pas besoin de présenter, tout le monde les connait et je crois que c’est un bon test pour nous, ça nous permettra de continuer à nous préparer, après le match de la Centrafrique qui était un petit bol d’oxygène avant ces deux matches précédant celui de la Gambie en février, ils permettront au coach de savoir où on se situe.

– Le coach a déclaré que ces deux matches vont permettre de dégraisser un peu l effectif, est-ce une pression de plus sur vos épaules ?

– Non, franchement ce n’est pas une pression d’être ou ne pas être, il faut juste être bons, on joue pour être performants, maintenant il n’y a personne qui joue sa mort, à nous d’être performants et les meilleurs seront là.

– Vous devez cravacher dur pour arracher une place…

– Le coach fait ce que tous les coachs dans le monde et en Europe font, pour réveiller tout le monde le responsabiliser et le remobiliser, pour leur dire que tout le monde peut jouer et tout le monde peut se retrouver sur la touche. Celui qui pourra aider sera de la partie, l’autre, tant pis pour lui.

– Ce retour à Tchaker vous portera, peut-être chance?

– On a traversé un passage à vide, un nouveau cycle se prépare, on doit parler de l’avenir pour mieux se préparer, ces rencontres sont de bons tests que ce soit à Blida ou à Alger.

– Feghouli arrive en sélection, il aura besoin de votre aide…

– Sofiane est un joueur qu’on connaît, comme tout Algérien je suis les différents championnats européens, on connaît nos compatriotes, maintenant il est chez lui dans son pays, c’est sa famille, il sait ce qu’il doit apporter, tout le monde attend beaucoup de lui. Je suis persuadé qu’il sera à la hauteur.

– Un mot sur le retour de Ziani ?

– Ça prouve que sa non-sélection c’était par rapport à sa blessure, donc pas besoin de polémiquer, le coach l’a dit : Karim reste un pilier de l’équipe, même les fans sont heureux de le revoir.

– L’EN jouera la Gambie prochainement dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2013…

– Les aléas de l’Afrique ce sont les matches qui se passent comme ça, avec des bagarres comme celle qu’on avec eue là-bas, le retour s’était mieux passé, je me souviens, une chose est sûre, on connaît ce pays, on sait que ça sera difficile, ce n’est pas une équipe facile, et c’est difficile de jouer là-bas, d’ici là, le coach va mettre son équipe en place, son système aussi pour se perfectionner et je crois qu’on a une bonne carte à jouer incha Allah, l’Algérie a de bonnes chances à l’occasion ce match.

– Belhadj sur le toit de l’Asie, et vous ça sera quand ?

– (Il rit). Oui pourquoi pas, un jour, mais il faudra gagner le championnat d’abord.

S. M. A.