Il répond du tac au tac à Christian Gourcuff Raouraoua : “Je ne retiendrai pas un entraîneur qui veut partir !”

Il répond du tac au tac à Christian Gourcuff Raouraoua : “Je ne retiendrai pas un entraîneur qui veut partir !”

Le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, n’a pas tardé à réagir aux propos du désormais ex-sélectionneur national Christian Gourcuff, qui a affirmé jeudi dans la presse française qu’il a effectivement demandé à quitter la sélection algérienne et surtout qu’il ne voyait aucun intérêt à ce que la FAF le retienne.

“Si Gourcuff veut partir, il n’a qu’à présenter sa démission. Moi aussi je n’ai aucun intérêt à garder un entraîneur qui a exprimé publiquement son envie de quitter la sélection algérienne. Seulement, voilà, une démission ce n’est pas une discussion de café, il faut se réunir et parler de tout cela tranquillement”, souligne-t-il à Liberté. Et d’ajouter : “Ce n’est pas dans mes habitudes de retenir quelqu’un contre son gré, ce n’est bon pour personne.” À ce propos, les deux hommes doivent se rencontrer demain pour visiblement sceller une séparation à l’amiable.

Dans des déclarations au quotidien régional Le Télégramme, Christian Gourcuff a déclaré qu’il souhaitait quitter son poste de sélectionneur de l’Algérie, et qu’il avait des contacts avec des clubs français. “Oui, je veux partir, ce n’est pas nouveau, je l’ai déjà dit au président de la Fédération au mois de novembre.

Mais il a refusé que je parte. Après le match de l’Éthiopie, je leur ai redit que ma position n’avait pas changé et que je souhaitais m’en aller. J’espère que la raison l’emporte”, assure-t-il. Et de poursuivre : “Quel serait l’intérêt d’une fédération de garder un sélectionneur qui souhaite s’en aller ? Là, l’équipe est pratiquement qualifiée, c’est bientôt la trêve estivale, c’est le moment.”

Reste à savoir maintenant quels seront les détails du prochain accord entre les deux parties, sachant que le contrat qui lie Gourcuff à la FAF stipule qu’en cas de rupture unilatérale par l’une des deux parties, des indemnités doivent être versées. Et elles sont conséquentes, lorsqu’on rappelle que le contrat court jusqu’en 2018.

Ce qui explique en fait la volonté de Gourcuff de ne pas aller au conflit. Selon une source proche du dossier, Raouraoua souhaite que Gourcuff reste jusqu’au mois de juin pour la rencontre contre les Seychelles, le temps de trouver un successeur.