Les supporters des Verts auront lancé un ouf de soulagement en lisant le communiqué diffusé par la FAF et lequel l’instance footballistique nationale a mis un terme aux spéculations sur l’avenir du sélectionneur des Verts, Vahid Halilhodzic.
Ainsi donc, le technicien bosnien, et sauf si lui-même décide de jeter l’éponge, aura droit de diriger les Fennecs lors du prochain Mondial brésilien.
La FAF n’a nullement l’intention de le décharger de cette mission et s’engage ainsi à respecter le contrat liant les deux parties et qui prend fin après la grande manifestation footballistique planétaire. Il faut dire que beaucoup de choses ont été dites depuis quelques temps à propos de l’avenir de Halilhodzic avec les Fennecs.
La détérioration de ses rapports avec l’homme fort du football algérien a tout simplement amplifié davantage la polémique, au point où tout le monde commençait à penser que le limogeage du coach Vahid n’était qu’une question de jours. Dans la foulée, le ministre de la jeunesse et des sports, Mohamed Tahmi, s’est impliqué pour appeler au calme et la sagesse, un appel qui n’est pas resté sans suite, comme l’atteste du reste le communiqué de jeudi passé.

Dans ledit communiqué, le premier responsable de la FAF a rassuré que son instance honorera bel et bien le contrat le liant à l’ancien sélectionneur de la Côte d’Ivoire et qui prendra fin en juin prochain. Entre temps, elle n’a nullement l’intention de le résilier, en dépit du fait que l’intéressé tergiverse toujours à propos de la prolongation de son bail.
Une question qui semble du reste être tranchée, puisqu’à priori, Halilhodzic quittera le Club Algérie au retour de ce dernier du Brésil où il prendra part pour la quatrième fois de son histoire à la coupe du monde.
D’ailleurs, en se référant à des informations fiables parvenant du siège de la FAF, Raouraoua a consenti certes à enterrer la hache de guerre avec l’entraîneur national, mais ces juste dans l’intérêt de l’équipe nationale, après qu’il se soit rendu compte que la guéguerre entre lui et le Bosnien a commencé à prendre d’autres proportions qui risquerait d’ailleurs de porter un grave préjudice aux Verts dans leur préparation au rendez-vous planétaire.
D’ailleurs, l’homme fort du sport roi en Algérie aura noté lui-même, à travers ses appels téléphoniques aux cadres de l’équipe nationale, que ces derniers commençaient à nourrir de réelles inquiétudes quant à cette détérioration surprenante des rapports entre le président de la FAF et le coach national.
Il se serait rendu compte aussi que la plupart des joueurs des Fennecs s’opposent à un quelconque changement dans la barre technique nationale, quelques mois seulement avant le Mondial brésilien. Voilà qui aura poussé Raouraoua à calmer le jeu avec le technicien bosnien, en mettant fin à un feuilleton qui n’aura que trop duré.
Désormais, place maintenant au travail dans un climat serein, comme l’exige du reste une préparation idéale pour une épreuve aussi importante comme celle de la coupe du monde. Le reste, devra se faire dans un cadre professionnel, car rien n’empêche le président de la FAF de songer au successeur de Halilhodzic pour l’après Mondial, tout en évitant à l’équipe national d’autres turbulences du genre survenues ces derniers jours.
F. Karim