Rentré dimanche soir de l’étranger où il est allé passer des vacances avec sa famille, Hafid, qui a été nommé manager général de l’équipe nationale, nous livre ses sentiments quant à la nouvelle mission qui l’attend.
– Quel est votre sentiment après votre nomination au poste de manager général de l’équipe nationale ?
– Je suis vraiment touché par cette marque de confiance de la part du Bureau fédéral et du président Mohamed Raouraoua.
Au début, je ne m’attendais pas à cette nomination, d’autant que plusieurs noms susceptibles de prendre ce poste ont été cités. Désormais, le choix de la FAF s’est porté sur ma personne, je m’y attellerai afin d’honorer la confiance des responsables de notre football.
– Avant votre nomination, avec qui étiez vous en contact ?
– Pour être sincère, cela a été décidé après un coup de fil qui a duré cinq minutes, c’était le président Mohamed Raouraoua, qui m’a appelé pour me proposer ce poste.
Evidemment, je n’ai pas hésité une seconde pour lui donner mon OK, car c’est plus qu’un honneur pour moi que d’assurer cette mission et vivre une autre expérience avec la sélection nationale, après les bons moments passés en tant que joueur.
– Vous commencerez quand cette mission ?
– Je dois d’abord rencontrer le président de la FAF pour discuter de mon rôle au sein de cette structure. Comme dans une semaine il y a un match amical (Algérie-Gabon le 11 août), normalement, en marge de cette rencontre, j’aurai l’occasion de rencontrer Mohamed Raouraoua afin de tout clarifier avec lui. Néanmoins, je dois préciser que le principe est acquis, puisque je suis partant pour assurer ce rôle de manager général.
– Avez vous une idée sur le travail qui vous attend ?
– Dans les premiers temps, la présence à mes côtés de Djahid Zefzef sera précieuse. Ce dernier me servira de guide avec sa grande expérience. J’apprendrai beaucoup de choses en me frottant à lui, et puis après, ça devrait aller vu que je n’atterris pas dans un milieu qui ne m’est pas étranger (rires).
– D’aucuns estiment que cette nomination est dictée par un souci de la FAF de mettre quelqu’un de connu dans ce poste qui traîne de surcroît une bonne réputation à l’étranger, soit le profil que vous avez ?
– Maintenant il y a un Bureau fédéral qui a pensé à moi, je dois faire de mon mieux pour ramener un plus à l’équipe nationale. Ceci étant, c’est vrai que ma réputation, en France plus particulièrement, sera un atout de plus pour moi que j’essaierai bien entendu de mettre au profit de notre EN et de la FAF.
– Lors du dernier BF, il a été décidé que le futur manager ne soit pas une personne faisant partie justement de ce bureau. Allez-vous démissionner du Bureau fédéral ?
– Je ne répondrai pas à cette question. Cependant, si vous vous allez en savoir plus, je vous renvoie vers le président de la FAF qui est le seul à mes yeux qui peut vous dire si je dois rester ou non au sein du Bureau fédéral.
Je sais que Walid Sadi, qui était mon prédécesseur dans ce poste, n’avait pas démissionné pendant la période où il était manager général. Enfin, comme je vous l’ai dit, ce sera à Mohamed Raouraoua de prendre la décision qu’il jugera opportune.
– Etant donné que vous serez proche de l’EN, est-ce que vous avez des liens avec certains joueurs qui la composent actuellement ?
– Le seul que j’ai côtoyé quand j’étais encore joueur, c’est Lounès Gaouaoui, sinon, les autres, je les connais de réputation. Toutefois, cela n’est pas un problème du moment que tous ensemble on œuvrera pour le bien de notre équipe nationale.
– Avez-vous eu une discussion avec le coach national ou pas encore ?
– Non, pas encore, du fait qu’il se trouve ces derniers jours à l’étranger.
– Des messages de sympathie vous en avez certainement reçus à la pelle…
– Effectivement, plusieurs personnes m’ont appelé pour me féliciter. La plupart d’entre elles croient en moi pour assurer convenablement cette mission de manager général de l’équipe nationale. De mon côté, je les en remercie tout en leur promettant d’être à la hauteur de leur confiance.
