Il prévoit la fin imminente du système Soufiane Djilali : “Les images de Bouteflika sont un démenti cinglant au mensonge de l’État”

Il prévoit la fin imminente du système Soufiane Djilali : “Les images de Bouteflika sont un démenti cinglant au mensonge de l’État”

d-soufiane-djilali-les-images-de-bouteflika-sont-un-dementi-cinglant-au-mensonge-de-letat-8b415.jpgFace à l’entêtement du régime à continuer à gérer les affaires du pays par “le mensonge et la gabegie”, le président de Jil Jadid, Soufiane Djilali, prévoit une “réaction incontrôlable” du peuple.

Selon lui, “le choc est (même) inéluctable”.  “Tous ces gens représentant le régime, les Ouyahia, Bouchouareb, Saâdani et consorts, qui n’arrêtent pas de distiller, toute honte bue, des mensonges, doivent se rendre à l’évidence que l’opinion nationale se sent profondément humiliée par les incessants mensonges, la malhonnêteté et la cupidité de ses gouvernants”, a-t-il averti hier en conférence de presse, non sans estimer que le régime de Bouteflika serait “en train de rendre son dernier souffle”.

Le retour de Chakib Khelil et l’accueil triomphal qui lui a été réservé, y compris par les zaouïas, le scandale Panama Papers éclaboussant le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb, ou encore le tweet de Manuel Valls dévoilant “l’insoutenable dégradation” de l’image du Président ne sont, aux yeux de Soufiane Djilali, que les “derniers épisodes d’une affligeante fin de régime”.

À l’en croire, le pouvoir rendra l’âme dans “quelques semaines ou quelques mois”. Et de juger les dernières images montrant le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, très fatigué, comme un “démenti cinglant” aux tenants du pouvoir qui tentent, contre vents et marées, de vendre encore une image d’un Président valide. Ce qui ne l’empêche pas, tout de même, de faire porter le chapeau au même Président, Bouteflika, qu’il exhorte à “décider quand et comment quitter le pouvoir”.

De préférence, préconise-t-il, le “plus tôt possible”. Car, alerte-t-il encore, “dans le cas contraire, les évènements vous dépasseront, nous dépasseront tous”. Poursuivant son diagnostic d’une “Algérie malade de son Président, de son gouvernement et de ses institutions ou, en un mot, de son système politique”, Soufiane Djilali regrette le “choix malheureux du quatrième mandat (qui) a mené le pays là où beaucoup l’avaient prédit : le désordre et la paralysie”. Que faire face à cette situation ? Soufiane Djilali n’a pas la bague magique, sinon, dit-il, “rien à faire”, si ce n’est “attendre la chute finale et l’enterrement de ce régime”.

Néanmoins, il met tous ses espoirs dans l’élite, quoiqu’aujourd’hui affaiblie, qu’il appelle à passer aux actes. “Il faut s’engager. Il faut coordonner nos actions, tranquillement, paisiblement mais de façon déterminée”, exhorte-t-il.