Mourad Meghni, et contre toute attente, va finalement poursuivre sa rééducation au Qatar, et plus exactement à Aspetar. Il rejoindra ce centre aujourd’hui à partir de la capitale française, Paris.
Après avoir terminé sa première phase de rééducation à Paris, au centre de la clinique où il s’est fait opérer au début du mois de juin passé, Mourad Meghni devait poursuivre sa deuxième phase de rééducation dans un centre de renom au sud de la France, mais finalement et aux dernières nouvelles, ce n’est pas dans ce centre que le numéro 10 de l’EN finira sa remise en forme.
En effet, et après avoir consulté son professeur, c’est bel et bien vers le Qatar que le meneur de jeu de l’équipe nationale s’envolera aujourd’hui pour poursuivre sa deuxième phase de rééducation.
Ainsi donc, Meghni rejoindra une nouvelle fois le centre d’Aspetar qu’il avait déjà côtoyé au mois de mai dernier, avant son intervention, pour des soins intensifs et spéciaux, afin qu’il soit apte à disputer le Mondial en Afrique du Sud. Mais malheureusement, ça n’a pas pu se faire, puisque Meghni n’a pu éviter l’intervention chirurgicale qu’il a subie à Paris un mois plus tard.
Cette fois-ci, Meghni ne se déplacera pas pour des soins, mais surtout pour une remise en forme, ça sera la dernière étape de sa rééducation avant de rejoindre définitivement son club, la Lazio de Rome, le mois prochain.
Il sera aux côtés de son professeur Chalabi
Ce qui sera bénéfique pour le technicien de charme des Verts, c’est qu’il travaillera aux côtés de son professeur, le Dr Hakim Chalabi. Ce dernier, pour rappel, avait pris en charge le joueur avant la Coupe du Monde et lui avait conseillé de subir l’intervention.
Chalabi, en plus de sa fonction de responsable du staff médical dans l’équipe nationale, fait partie aussi du groupe hospitalier du centre Aspetar. Meghni sera donc suivi de près par son professeur et également par d’autres spécialistes. C’est un avantage pour le numéro 10 des Verts, puisque Chalabi connaît parfaitement tous les détails de sa blessure. Meghni sera bien pris en charge.
Meghni rejoindra la Lazio début octobre
Le meneur de jeu des Verts aura donc 20 jours de travail de remise en forme à Aspetar pour enfin rejoindre son club, la Lazio de Rome le 3 octobre prochain.
C’est pour dire que c’est la dernière ligne droite pour le stratège de l’équipe nationale avant d’entamer la vraie préparation compétitive. Cette dernière s’effectuera avec son club en Italie.
D’après les derniers contrôles médicaux qu’a effectués Meghni, tout semble évoluer parfaitement, le genou se renforce d’une manière régulière, ce qui laissera Mourad poursuivre la dernière étape de la rééducation dans de meilleures conditions.
Finalement, Meghni ne rejoindra pas le centre du sud de la France, il a préféré se déplacer directement au Qatar, aux côtés de son professeur Hakim Chalabi.
Belhadj et Mansouri pour lui tenir compagnie
Meghni ne se sentira certainement pas dépaysé à Aspetar au Qatar, non seulement il connaît le lieu pour y avoir passé une dizaine de jours au mois de mai dernier, mais il y retrouvera aussi ses coéquipiers de l’équipe nationale, Belhadj et Mansouri, qui évoluent dans le championnat qatari, respectivement à Essad et Essilia.
Ces deux compatriotes vont certainement lui rendre visite pendant son séjour à Aspetar. Meghni aura certainement même l’occasion de se déplacer pour voir certains de leurs matches de championnat. Rien que pour ne pas se sentir isolé au bout du monde.
Il était déçu pour le résultat des Verts
Mourad Meghni, qui a fait dernièrement le déplacement à Alger à l’occasion de la rencontre Algérie Tanzanie (1-1), n’a pas caché sa déception à son retour à Paris. Sans blâmer quiconque, il a jugé que l’Algérie avait raté une belle option pour se distinguer dans son groupe et que la Tanzanie n’est en aucun cas supérieure à l’EN.
Mais il est optimiste pour le reste du parcours, tout en étant confiant pour la qualification de l’EN à la CAN 2012. Par contre, il refuse de donner le moindre commentaire par rapport à la démission de Saâdane, il trouve, selon une source proche, que le sélectionneur ne mérite tout de même pas une sortie pareille.