L’homme avait 46 ans, il n’avait aucun trait qui pouvait indiquer qu’il était le propriétaire de la plantation de cannabis retrouvée par la police dans un champ à Azazga.
M algré ses arguments par lesquels sa défense plaidait pour son innocence, ce sont ceux du procureur qui ont eu le dernier mot. Pour ce chef d’inculpation, le parquet a requis une peine de 15 années de prison ferme. Son camarade, lui, avait 39 ans. Les arguments plaidant pour son innocence auront eu raison de ceux de son inculpation. Il s’en sortira avec une année de prison avec sursis.
Devant le juge, le premier accusé a complètement réfuté le fait que la plantation retrouvée soit sa propriété. Les faits pour lesquels il comparaissait remontent à septembre de l’année dernière lorsque la police a découvert le champ. L’accusé niera devant le juge que la plantation soit la propriété de sa famille.
Après des plaidoiries qui ont duré toute la matinée d’avant-hier, le juge s’en tiendra aux arguments de l’accusation plus convaincants et prononcera une peine de sept années de prison ferme au premier accusé alors que son complice, faute de preuve l’accablant, s’en est sorti avec une année de prison avec sursis.
Le même jour, le juge s’est penché sur une affaire de port darme sans autorisation. L’accusé principal, originaire de Bouzeguène est accusé de port d’arme sans autorisation.
L’accusation lui reprochait d’avoir en sa possession un pistolet automatique (PA) Beretta et d’en avoir fait usage sans pour autant viser une cible quelconque. Après une plaidoirie des avocats de sa défense, il sera condamné à sept ans de prison ferme. La peine est assortie d’un somme de 150 millions de dinars d’amende. Le procureur a requis une peine de 15 années. Les faits remontent en fait au mois d’octobre de l’année dernière.
Par ailleurs, il est à rappeler au vu du programme de la session criminelle actuelle qui s’étalera jusqu’à la fin du mois que les affaires relatives aux moeurs et à la violence physique sont largement dominantes. Des procès ont déjà eu lieu alors que d’autres sont encore sur la table des juges. La session vient ainsi confirmer les bilans des services de sécurité qui font état quotidiennement d’arrestations pour agressions de tous genres.
Parallèlement à la violence qui se déploie à travers toutes les couches de la société, l’on constate également que les juges se penchent également sur des affaires relatives au vol et au banditisme.
Récemment, la gendarmerie et la police ont démantelé de nombreux réseaux de banditisme spécialisés dans le vol et le trafic d’armes. Autre constat qui apparaît à l’analyse de la carte sécuritaire sur laquelle s’affichent ses actes est que certaines régions sont plus touchées que d’autres. Le banditisme s’étend en effet sur l’axe Boghni, Mechtras et Draâ El Mizan ainsi que l’axe littoral.
A la lecture, il devient clair que les actes sont plus nombreux dans les régions où la couverture sécuritaire est faible. Le banditisme et la délinquance reculent à chaque fois qu’une structure des services de sécurité est rouverte dans les communes qu’ils ont quittées suite aux évènements de 2001.