Le Parti du renouveau et du développement (PRD), toujours en attente d’autorisation pour tenir son congrès constitutif, interpelle le premier magistrat du pays à intervenir pour le respect des dispositions de la loi organique relative aux partis politiques.
Le Parti du renouveau et du développement n’est pas content de la lenteur des procédures d’examen des dossiers de création de partis politiques et il le fait savoir. Le PRD, qui n’a toujours pas reçu une d’autorisation pour tenir son congrès constitutif, et ce, alors que précise-t-il, il a été parmi les premiers à avoir déposé la demande pour la création d’un parti conformément à la loi organique sur les partis politiques, voit du mauvais œil cette lenteur. La PRD s’interroge s’il «faut être un acolyte du système pour espérer faire partie du paysage politique».
Poursuivant ses interrogations, le parti s’interroge : «Pourquoi Monsieur le ministre de l’Intérieur refuse-t-il à un ensemble de citoyens de participer à la vie politique nationale et à l’exercice démocratique si une réelle volonté de changement existait ? Est-ce cela la démocratie promise ? Mieux encore, serait-ce le changement qualifié par le président de la République comme étant une étape similaire au 1er Novembre 1954 ?» Pour le parti, il est clair que le changement réel passe par «le changement des mentalités et des pratiques existantes caractérisées par le clientélisme, le régionalisme et le népotisme». Le parti propose donc d’aller vers une alternative nouvelle de démocratie «responsable». Selon cette formation, la confiance du peuple ne peut être obtenue «ni par les SMS et encore moins par des discours enjolivés». Le PRD qui demande justice et interpelle le président de la République «pour veiller au strict respect de la loi».
S. A.
