Le gardien numéro 1 de l’équipe nationale s’est retrouvé dans une situation inconfortable après qu’il eut décidé d’informer son club, le CSKA Sofia, vice-champion de Bulgarie, qu’il ne comptait pas prolonger son bail en fin de saison.
Entre-temps, à ses responsables de Crylia Sovetov, club russe avec lequel il est toujours sous contrat, le gardien algérien a décidé de leur dire qu’il n’avait pas envie de retourner en Russie, pas dans ce club en tout cas.
Aujourd’hui, Raïs Waheb Mbolhi, puisque c’est de lui qu’on parle, n’a aucune offre concrète et le comble, c’est qu’il lui sera difficile de retourner dans l’un de ces deux clubs après qu’il eut décidé de leur fermer les portes. D’ailleurs, le CSKA Sofia, qui voulait pourtant le garder, a déjà recruté un gardien de but pour le remplacer. Un keeper dont on dit qu’il a été recruté pour remplacer Mbolhi, le partant. C’est pour dire qu’on l’a ramené pour jouer.
Son contrat avec les Russes protège son argent, mais pas sa carrière
Du côté des Russes, Mbolhi a un contrat qui pourra protéger ses droits à l’avenir au cas où ses dirigeants décideraient de l’arnaquer, quoiqu’on en n’est pas encore là. Cependant, ce qu’il faudra relever, c’est que l’argent de Mbolhi ainsi que tous ses droits seront protégés, mais ce que Mbolhi et la FIFA ne pourront pas assurer, c’est la carrière sportive du joueur. Effectivement, Mbolhi, même s’il décide de retourner dans son club au cas où il ne recevrait aucune offre sérieuse, ne pourra pas imposer à son entraîneur, ni à son président d’ailleurs de jouer, ou au moins de figurer sur les feuilles de matchs. Surtout pas après qu’il eut informé ses responsables en Russie qu’il ne voudrait pas rejouer pour eux.
Obligé de trouver un club et vite
La presse bulgare proche du club de la capitale, le CSKA, a parlé il y a quelques semaines de touches qu’aurait Mbolhi en Turquie. L’auteur dudit article est Bulgare et il cite une source proche du joueur. On a vérifié du côté turc et le nom de Mbolhi n’apparaît sur aucun article de presse, dépêche ou autres, ni dans ce pays ni ailleurs. Mbolhi, qui a l’habitude de travailler dans la discrétion la plus totale, pourrait en effet avoir reçu une ou plusieurs offres de Turquie ou d’ailleurs, mais il est important pour lui, mais aussi pour l’équipe nationale qu’il se case dans un club et vite pour d’abord avoir l’esprit tranquille, ensuite se préparer pour la saison prochaine ainsi que pour les échéances importantes qui attendent la sélection algérienne cette saison, à commencer par la double confrontation contre la Libye en septembre et octobre, puis la CAN en cas de qualification et les éliminatoires de la Coupe du monde 2014 prévue au Brésil.
A. B.