Alors que la presse grecque avait évoqué une blessure au genou gauche qui aurait éloigné Djebbour du dernier match face à Kerkyra, une source grecque nous a appris hier que le joueur est en parfaite santé, il n’est ni blessé, ni ne souffre d’aucun bobo, ceci dit, la succession des matches lui a causé de grands dégâts ces dernières semaines et une grande fatigue, un surmenage physique qui a poussé le staff technique à se passer de ses services lors de la dernière sortie.
Pantelic en profite et prend son envol
Malgré l’absence de Rafik avant-hier, l’Olympiakos s’est bien débrouillé sans lui, l’équipe de Valverde est revenue avec une belle victoire (4-0) sur le terrain de son hôte, avec un festival de buts signé le Serbe Pantelic qui a été l’auteur des 4 réalisations, des buts qui lui permettent de partager pour le moment le fauteuil des meilleurs buteurs du club avec Djebbour avec 8 buts, il faut dire que depuis l’hiver dernier quand Rafik a quitté l’AEK pour l’équipe du Pirée, Pantelic s’est vu reléguer au second plan, il n’avait pas assez de temps de jeu (374 minutes contre 876 pour Rafik) mais à chaque fois qu’il est aligné il se met en évidence, mieux encore il présente la meilleure moyenne parmi ses coéquipiers, lui qui marque au moins un but toutes les 46 minutes, alors que Rafik fait la même chose toutes les 109 minutes, ce qui veut dire que le Serbe constitue une menace sérieuse pour notre compatriote.
Djebbour+ Pantelic+ Miralas = 22 des 29 buts marqués par l’équipe !
Cela est le constat fait hier par gazetta.gr, le site grec spécialisé et proche de l’Olympiakos qui a comptabilisé les buts marqués en championnat cette année par les Rouges, et qui s’est rendu compte que les 8 réalisations de Djebbour, les 8 de Pantelic et les 6 du Belge Miralas, c’est-à-dire 22, représentent la quasi-totalité des buts marqués par toute l’équipe, les journalistes ont tenté donc d’imaginer un trio d’attaque composé de ces trois joueurs, afin d’allumer le feu dans les défenses adverses et rattraper le retard accusé face au Panathinaïkos et, surtout, faire oublier aux fans la désillusion subie récemment en Ligue des champions. M. A.
