«Il diminue les risques d’échec pour une réussite rapide et efficace».
Il accompagne les jeunes porteurs de projets, futurs investisseurs, lors des différentes démarches administratives de création de leurs projets d’entreprises et assure une formation dans la gestion de cette dernière y compris la fiscalité et la comptabilité. Le Centre de facilitation PME Tipasa n’est pas encore bien connu par les jeunes.
Pourtant, il assure un service gratuit dont l’accompagnement, l’orientation et le suivi du projet depuis sa phase embryonnaire de création ou d’extension jusqu’à la naissance du projet, voire après. «Il diminue les risques d’échec pour une réussite rapide et efficace», nous dit Nacéra Azzouz, animatrice et accompagnatrice au niveau du centre.
Ce dernier est là pour «aider les jeunes porteurs de projets à mieux structurer leurs investissements, les soutenant dans leurs démarches menant au transfert de technologies et les accompagnant auprès des administrations et organismes concernés pour la concrétisation de leurs projets», selon le décret exécutif 03/97 de création du centre. Il a aussi, selon le décret exécutif 03/79 de création, pour objectif, entre autres, de développer la culture d’entreprise, d’assurer la gestion des dossiers devant bénéficier de l’aide des fonds créés auprès du ministère de la PME conformément à la réglementation en vigueur, de réduire les délais de création, d’expansion et de reprise des entreprises, de créer un lieu de rencontre entre les milieux d’affaires et les institutions et administrations centrale ou locale et d’accompagner les PME dans l’intégration économique nationale et internationale.
En 2011, plus de 225 porteurs de projets sont passés par le Centre de facilitation de Tipasa où ils ont bénéficié, selon Nacéra Azzouz, d’une orientation. Une cinquantaine parmi eux se sont déjà lancés dans les procédures de lancement de leurs projets et bénéficient de l’accompagnement personnalisé auprès des différents dispositifs de financement. Depuis 2009,plus de 500 jeunes ont été reçus au niveau du centre. «En 2011, une dizaine de projets sur une cinquantaine ont été concrétisés. Notre accompagnement leur a permis de gagner beaucoup de temps et de monter leurs entreprises en un temps record. On les aide en raccourcissant les délais et en minimisant les risques de l’échec».
Avec le manque d’information au niveau des dispositifs tous types confondus, le jeune porteur de projet ne sait pas encore qu’il existe une structure appelée «Centre de facilitation (Markaz el tas hil)» qui peut faire des démarches avec lui et même à sa place. Mustapha, un autre jeune cadre chargé de la communication au centre de facilitation, se félicite de la création du bulletin d’information de son centre en mesure d’informer les jeunes.
S.L
