Le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, risque de ne pas aller au bout de son troisième mandat à la tête de la première structure footballistique algérienne et pour lequel il avait été élu en mars dernier.
En effet, l’homme songe sérieusement à mettre la clé sous le paillasson, au plus tard après la prochaine Coupe d’Afrique des nations de 2015, au Maroc, si bien sûr les Verts venaient à se qualifier à ce rendez-vous.
En effet, selon les proches de Raouraoua, ce dernier ne cesse de leur évoquer son désir de quitter les rênes du sport roi en Algérie. Raison invoquée : la fatigue qui s’est emparée de lui après plusieurs années de labeur et qui commence d’ailleurs à se répercuter sur son état de santé.
L’homme trouve également du mal à concilier entre ses différentes missions au sein des instances footballistiques mondiale, africaine, régionale et nationale. Tout le monde sait d’ailleurs que le président de la FAF est membre du comité exécutif de la FIFA. Il occupe le même poste également au sein de la Confédération africaine de football, alors qu’il est aussi vice-président de l’Union arabe de football.
Trop de responsabilités pour le dirigeant algérien qui passe ainsi la plupart de son temps dans les avions à se déplacer d’un pays à un autre.
Rien que pour la période actuelle, il n’a même pas eu le temps de récupérer de son long voyage au Brésil, où il a participé à la réunion du comité exécutif de l’instance internationale, puis au tirage au sort de la Coupe du Monde de 2014, qu’il s’est vite envolé en direction du Maroc pour assister au Mondial des clubs, dont il est le président de la commission d’organisation.
UN 2E TOUR AU BRÉSIL ET UN TROPHÉE AFRICAIN AU MAROC POUR SORTIR PAR LA GRANDE PORTE
Il est clair qu’avec le facteur âge (il vient d’avoir 67 ans en septembre passé), les choses deviennent de plus en plus difficiles pour Raouraoua, d’où son désir de quitter son poste à l’auguste maison de Dely-Ibrahim.
En tout cas, avant de passer à l’acte et passer le témoin à un autre responsable, Raouraoua a deux rêves à réaliser afin d’assurer sa sortie par la grande porte. Le premier est de voir l’Equipe nationale franchir le cap du premier tour du prochain Mondial pour sa quatrième participation dans cette manifestation planétaire. Lui-même d’ailleurs s’était précipité après que les Verts eurent validé leur billet pour le pays de la samba, le mois passé, pour leur exiger le deuxième tour.
Son second rêve est d’offrir à l’Algérie son deuxième trophée continental, à l’occasion de la prochaine CAN qui aura lieu en janvier 2015, au Maroc. D’ailleurs, il commence d’ores et déjà à songer à ce rendez-vous en faisant des pieds et des mains pour convaincre l’actuel sélectionneur national, Vahid Halilhodzic, de prolonger son contrat jusqu’au prochain rendez-vous continental.
Ce n’est pas tout, selon certaines indiscrétions, Raouraoua compte même notifier noir sur blanc dans le contrat du coach appelé à diriger les Fennecs, après le Mondial, que le principal objectif à atteindre sera de gagner une deuxième Coupe d’Afrique des nations, un tiers de siècle après l’unique trophée africain gagné par l’Algérie en 1990, pendant l’édition organisée à Alger et Annaba.
Merouane M.
