Dans l’une des nos précédentes éditions, nous avions fait état, en exclusivité, de l’intérêt que portait le président de la Fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua, pour le technicien français, Gérard Gili, afin que celui-ci soit le conseiller, voire l’adjoint de l’actuel sélectionneur national, Abdelhak Benchikha.
Un intérêt qui s’est rapidement transformé en un contact, puisque quelques jours après, l’homme fort du football national a officiellement sollicité l’ancien coach de l’Olympique de Marseille, lui proposant d’intégrer le staff technique des Verts et de collaborer avec Benchikha. Prenant acte de la proposition de Raouraoua, Gili a demandé à son interlocuteur de lui accorder un temps de réflexion avant qu’il ne lui rende la réponse.
Les jours sont passés et voilà qu’une rencontre s’est tenue il y a quelques jours de cela à Doha, entre les deux hommes. Sujet principal de la discussion : connaître la réponse du technicien français et voir s’il sera ou non l’adjoint tant recherché par Benchikha.
Comme il s’y attendait un peu, Raouraoua a essuyé un refus catégorique de Gili à cette proposition, puisque d’après nos informations, le Français n’est pas du tout prêt à se contenter d’un rôle minime et ne pas avoir le monopole des décisions. Lundi dernier, lors de la cérémonie des remises des prix de l’APS, Mohamed Raouraoua, approché par quelques journalistes, a déclaré que «la piste Gili était définitivement écartée, du fait qu’il n’était pas intéressé par le poste d’adjoint». Le patron de l’édifice de Dély Ibrahim a confirmé l’avoir rencontré, mais sans avoir su le convaincre.
Un statut à préserver !
Selon nos informations, on croit savoir que Gérard Gili n’était pas, et ce, dès le départ, du tout chaud à la proposition de Raouraoua. Le fait qu’il ait demandé un temps de réflexion était juste par respect à son interlocuteur et au pays.
Le coach français au CV bien garni, puisqu’il a déjà drivé en tant qu’entraîneur en chef plusieurs sélections par le passé, telles que l’Egypte, la Côte d’Ivoire. En passant par de prestigieux clubs français, comme l’OM, les Girondins de Bordeaux et Montpellier, Gérard Gili ne se voyait de ce fait pas trop dans ce registre d’adjoint. C’est donc tout logiquement qu’il a refusé l’offre qu’on lui a faite.
Pas sûr néanmoins que sa réponse aurait été la même si on lui avait proposé d’être l’entraîneur principal.
Au cours de l’interview qu’il nous a accordée récemment, et au sujet de connaître sa motivation à l’idée de travailler en Algérie, l’intéressé dira : «Il faut d’abord définir ce projet.
Il faut voir si les compétences des uns et des autres sont adaptées. Je suis un technicien, et quand on me propose d’apporter quelque chose. Je m’informe, je réfléchis… J’accepte ou je refuse. C’est une démarche très normale.»