Il faut « plus de prérogatives aux élus locaux », estime le FFS

Il faut « plus de prérogatives aux élus locaux », estime le FFS

Alors qu’on est aux portes des élections locales, prévues pour le 27 novembre prochain, le FFS, qui officialisé sa participation, songe déjà aux conditions de travail de ses élus. Pour le FFS, sa participation au scrutin est « stratégique », mais cela ne l’empêche pas de s’inquiéter sur « l’utilité » de ses élus.

Intervenant sur les ondes de la chaine 3 de la Radio nationale, Youcef Aouchiche, premier secrétaire du plus vieux parti de l’opposition en Algérie, s’inquiète. Pour Aouchiche, afin que les élus locaux soient vraiment utiles à la population, une révision profonde des codes communal et wilayal doit voir le jour.

Les élus locaux : « Des appendices de l’administration » ?

Toujours selon Aouchiche, «Les prérogatives des élus locaux sont très réduites et ne leur donnent pas beaucoup de chances de pouvoir apporter les réponses nécessaires aux citoyens». Un constat qui pousse le premier secrétaire du FFS à appeler les autorités à donner « plus de prérogatives aux élus locaux ». Cela empêchera, selon Aouchiche, « les élus d’être réduits à de simples appendices de l’administration dans certains cas ».

Le premier secrétaire du FFS, dit que son parti est prêt pour apporter sa contribution dans la révision des deux codes, communal et wilayal. Outre le renforcement des prérogatives des élus locaux, Aouchiche a également appelé à la dépénalisation de l’acte de gestion, à la libération des initiatives au niveau local et à l’élargissement des pouvoirs des élus locaux, notamment en matière de fiscalité locale et d’entrepreneuriat.

Aouchiche confie qu’il était lui-même président d’APC, il dit que « les élus sont parfois livrés à eux-mêmes et n’ont pas suffisamment de prérogatives pour agir et répondre aux doléances quotidiennes que soulèvent les citoyens ». Selon lui, « il est temps de décentraliser les pouvoirs un peu plus, et de donner plus de prérogatives aux élus locaux, étant donné qu’ils sont le premier contact et la cellule de base de l’État ».