Il fait une évaluation négative de la rentrée scolaire 2013-2014, Le CLA estime que les mêmes lacunes persistent

Il fait une évaluation négative de la rentrée scolaire 2013-2014, Le CLA estime que les mêmes lacunes persistent

Surcharge des classes et des emplois du temps, manque d’enseignants et d’infrastructures d’accueil, fermeture des salles d’informatique, revendications sociales non satisfaites… sont autant d’insuffisances recensées par le Conseil des lycées d’Algérie.

Le Conseil des lycées d’Algérie revient sur la rentrée scolaire 2013-2014 et en fait une évaluation des plus négatives, confirmant ce qu’il avait déjà annoncé avant le grand rendez-vous du 8 septembre. Le conseil avait, en effet, averti que “la rentrée scolaire s’annonce difficile car nous serons confrontés à de nombreux problèmes”. Le constat sur le terrain semble lui donner raison, du moins dans la wilaya d’Alger, moins d’une semaine après le retour des élèves à l’école. Un communiqué émanant, hier, du Conseil des lycées d’Algérie, constate : “Anormale est le moins qu’on puisse dire de la rentrée scolaire 2013-2014. Le constat fait sur le terrain dévoile, malheureusement, la persistance des difficultés auxquelles font face les enseignants”. Ce syndicat des enseignants du secondaire recense d’innombrables anomalies sur divers plans. Commençant par le volet pédagogique, le CLA met l’accent principalement sur l’éternel problème de la surcharge des classes. “Les classes seront plus chargées que l’année écoulée et ce problème persistera jusqu’en 2015-2016. Ce constat s’appuie sur une étude réalisée par le CLA et qui est basée essentiellement sur les résultats officiels des examens du BEM et du baccalauréat”, note le porte-parole du conseil. Et d’ajouter que l’effectif du secondaire a augmenté mais pas le personnel d’encadrement et le nombre de lycées d’accueil. Toujours sur le plan pédagogique, le même document cite d’autres lacunes, à savoir : la mauvaise confection des emplois du temps qui restent surchargés et parfois temporaires, l’utilisation des salles d’informatique et d’activités comme salles de classes pour combler le manque privant ainsi les élèves de leurs activités, les enseignants s’interrogent sur la mission de ceux qui ont bénéficié de promotions. Évoquant le volet socioprofessionnel, le syndicat réitère le problème de la promotion au grade d’enseignant principal ou enseignant formateur pour ceux qui ont accompli dix à vingt ans d’exercice dans le domaine, la retraite, les postes vacants, la centralisation de la gestion des salaires au niveau des Directions de l’éducation, la mauvaise gestion des œuvres sociales, les entraves à l’exercice du droit syndical… Enfin, le CLA dénonce cette situation et compte sur la mobilisation des enseignants pour mener “le combat qui aboutirait à la stabilité du secteur”.

M. B