Le président de la Ligue du football professionnel, Mahfoud Kerbadj, est déterminé à quitter les rênes de la structure footballistique nationale dès la fin de son mandat, soit en 2016, justifiant sa décision par son désir de ne pas cautionner certaines choses qui se produisent au sein de cette instance.
Seulement, le premier responsable de la LFP n’a pas pour autant voulu pousser le bouchon trop loin, préférant plutôt garder ces choses qui le ‘’fâchent’’ pour lui. «Pour le moment, je ne veux rien dire de plus.
N’était-ce les engagements que j’ai pris, j’aurais déjà parti. Mais comme je suis quelqu’un qui ne renonce pas à ses devoirs, j’ai décidé d’aller au bout de mon mandat, après quoi, je tirerai ma révérence», nous a déclaré l’ancien président du CRB.Voilà qui devrait nourrir la polémique, et qui confirme également que l’harmonie et loin d’être le crédo de l’instance chargée de la gestion des deux championnats de Ligue 1 et 2 en Algérie.
D’ailleurs, le conseil d’administration de cette structure ne se réunit même pas depuis plusieurs mois, alors que certains membres n’ont pas tardé à jeter l’éponge et quitter l’immeuble d’Al Hamma.

Par ailleurs, et concernant le mercato d’hiver qui vient d’être clôturé, Kerbadj s’est dit déçu par l’attitude de la quasi-totalité des présidents des clubs de l’élite qui se sont précipités pour engager des joueurs africains inconnus au bataillon pour renforcer leurs effectifs respectifs. Un comportement dicté notamment par le manque de moyens financiers des formations de l’élite, sachant que les joueurs ramenés ne leur coûtent pas trop cher. Seulement, aux yeux de Kerbadj, cette arrivée massive de recrues africaines risque de s’avérer un échec total, car rien n’est sûr que ces joueurs soient à la hauteur des espérances.
Dans ce cas pareil, les présidents des clubs concernés auront sûrement des difficultés énormes pour résilier les contrats de leurs nouveaux joueurs, et se retrouveront ainsi dans l’obligation de leur payer des indemnités financières.
Hakim S.