Il a beaucoup de mal à se défaire de sa casquette d’ex-ministre et nourrit ses interventions avec force détails en statistiques.
Entre Bordj Bou Arréridj et M’sila, le leader de TAJ, le docteur Amar Ghoul multiplie les meetings populaires et les bains de foule dont il est particulièrement friand. C’est à Mansoura où il puise la crème de ses aspirants à la députation pour la wilaya, qu’il a prononcé un discours dans lequel il a rappelé les valeurs de la Réconciliation nationale, la sécurité du pays et la «fidélité à l’Algérie».
Nous nous référons dans notre démarche à la déclaration du 1er novembre 1954 et sommes particulièrement jaloux de la sécurité et de la stabilité de notre pays, dans un contexte régional miné par les conflits, à l’issue des printemps arabes sanguinaires qui ont fini par mettre à genoux bien des Etats comme la Syrie. Ce sont des poisons enrobés dans du miel et fourgués à la jeunesse par des laboratoires occultes à la jeunesse.
L’orateur a, à ce titre, appelé à une vigilance de tous les instants, notamment face à l’univers cybernétique qui véhicule bien des messages dangereux et qui prônent l’extrémisme religieux et entretiennent le désespoir chez les franges sociales les plus vulnérables à la manipulation. Ghoul a surtout tenu à saluer les efforts de l’ANP qui veille à préserver la quiétude aux frontières de notre large territoire national de même qu’il a rendu hommage à la diplomatie algérienne drivée par le président de la République Abdelaziz Bouteflika et qui oeuvre dans le même sens, à savoir la préservation de la nation des dangers environnants.
«Nous avons désigné sur notre liste de Mansoura des hommes et des femmes compétents qui témoignent de nos choix qui visent à encourager l’intégrité et les capacités des futurs représentants de la nation et qui sont issus de l’Algérie profonde. Nous n’avons pas de listes de complaisance», a-t-il martelé.
Ghoul a préconisé aux porteurs de projets à BBA de compléter la vocation de pôle technologique de cette wilaya en s’engageant dans d’autres branches comme le bâtiment et les travaux publics, domaine qui réussit d’ailleurs à BBA, l’irrigation et l’agroalimentaire. Dans la capitale du Hodna, qui s’étend sur des milliers d’hectares, le chef de TAJ a souligné l’importance de prendre à bras-le-corps le secteur agricole, avec la création de PME PMI spécialisées et appuyées par des crédits participatifs. Celles-ci verseront directement dans l’agriculture sous toutes ses formes.
Notons que Amar Ghoul a beaucoup de mal à se défaire de sa casquette d’ex-ministre et nourrit ses interventions avec force détails en statistiques et autres rappels des plans d’équipement qui se sont jusque-là succédé, mais qui se seront essoufflés suite aux restrictions budgétaires imposées. Ghoul fait systématiquement l’éloge du nouveau modèle économique et appelle les banques à jouer le rôle de partenaires dans cette perspective.