Pour lui, les écoles de police ont pour mission de préparer les agents de ce corps à lutter efficacement contre les fléaux sociaux, le crime organisé, le trafic de la drogue et la contrefaçon, tout en assurant la protection des biens et des personnes.
Le directeur général de la Sûreté nationale a réaffirmé, hier, la résolution de l’État d’assurer aux éléments de police une formation moderne et de qualité, inscrite dans le cadre de la stratégie de lutte contre les nombreux fléaux qui rongent la société algérienne. Le général-major, Abdelghani Hamel, qui a inauguré l’ouverture d’une journée d’étude consacrée à la formation au sein de la Sûreté nationale, en présence de nombreux hauts cadres des différentes directions de wilaya de la DGSN de l’est du pays, a souligné qu’aujourd’hui les écoles de police ont pour mission de préparer les agents de ce corps à lutter efficacement contre les fléaux sociaux, le crime organisé, le trafic de la drogue et la contrefaçon, ceci en assurant la protection des biens et des personnes.
“Des maux qui ne cessent malheureusement de prendre de l’ampleur, gangrenant la vie socioéducative et socioéconomique de la population algérienne”, regrettera ce haut responsable. Et de rappeler que le plan d’action mis en branle repose essentiellement sur l’élément humain, auquel une formation soutenue sera dispensée. La Police algérienne est appelée à jouer un rôle primordial dans la protection des populations et des biens, ainsi que dans l’économie nationale dans son ensemble, dira-t-il, sur un ton solennel. Il indiquera qu’il est attendu des responsables de la police qu’ils parviennent, à travers une nouvelle stratégie élaborée, à rendre les villes quasiment hermétiques aux malfaiteurs et aux trafiquants de tous bords. Pour le directeur général de la Sûreté nationale, il n’est plus question que la mission de la Police algérienne se limite à de simples opérations de routine.
Celle-ci devra être, au contraire, au diapason des nouvelles exigences qu’impose le terrain de la lutte contre tout acte susceptible de porter atteinte aux intérêts de l’État et à ceux du peuple, a insisté l’orateur. Ainsi, les stages de formation, dont profiteront autant les officiers que les agents, s’étaleront sur deux années, explique un cadre de la DGSN, précisant que le tronc pédagogique de la nouvelle formation s’articulera sur l’aspect technologique, scientifique et physique.
Il a été signalé, à ce propos, que des moyens matériels inhérents à la nouvelle mission dévolue à la Police algérienne sont davantage renforcés par une dotation appropriée à la nature de l’action envisagée, d’une part, et au niveau du théâtre des opérations (zones urbaines, ports, aéroports), d’autre part. À signaler que plus de 2 930 élèves officiers formés depuis 2012, dans le cadre de la nouvelle stratégie de la DGSN, sont à 87% de leur stage, alors que 13 932 AOP pris en charge sont à 75% de leur formation.
À cela, il faut ajouter que 7 190 nouveaux éléments appelés à renforcer les Unités républicaines de sécurité (URS) ont bénéficié d’une formation conséquente, il y a peu de temps. Le général-major a tenu une réunion à huis clos avec ses plus proches collaborateurs et des hauts cadres de la DSGN, à l’issue de la rencontre. Un conclave organisé afin de débattre des moyens à mettre pour atteindre les objectifs tracés dans le domaine.
