Ce qui était considéré comme un joyau architectural de la ville d’Oran, pour ses espaces verts, ses rues, ses trottoirs et ses terrains de jeux pour enfants, au point que certains citoyens surnommaient le grand boulevard «Dubaï» n’est plus qu’une cité noyée dans des problèmes d’insalubrité, de manque d’entretien et de délaissement.
En effet, une importante partie des espaces verts situés au milieu du large trottoir du boulevard Dubaï, séparant les deux voies de circulation automobile, par manque d’entretien, cette partie se trouve dans un état d’abandon déplorable, gazon desséché, lampadaires arrachés et traînant par terre et chiens errants circulant en toute liberté.
Dans un terrain de jeux pour enfants, la situation n’est guère meilleure, ce dernier se trouve dans un état de délabrement avancé, une partie du portail métallique sûrement mal scellée, s’est effondrée et se trouve par terre depuis plus d’un mois, avons-nous appris (voir photo 1). Contacté par le président du comité de quartier et en notre présence, le gardien de ce terrain de jeux dira: «Bien avant que cette partie du portail ne tombe, j’ai signalé sa défectuosité, et lorsqu’elle est tombée je l’ai aussi signalé aux responsables», a-t-il précisé.
Dans un autre espace vert clôturé avec du grillage n’ayant jamais ouvert ses portes au public depuis la fin des travaux de son aménagement qui remonte à une année et demie, par manque d’entretien, sa situation est semblable aux autres, on y trouve des herbes folles et du gazon qui commence à se dessécher par manque d’eau, ce qui fait dire à un habitant de la cité: «Je n’aime pas voir cette situation, lorsque je passe par ici, c’est une honte de délaisser ainsi la chose publique, il ne s’agit ni plus ni moins que d’un laisser-aller».
Chacun sait que la réalisation de ces aménagements a été faite pour donner une meilleure image de la ville et aussi pour permettre aux habitants de s’épanouir dans un agréable cadre de vie, chacun sait aussi que ces aménagements ont coûté des milliards de dinars à la caisse du Trésor public, mais personne ne sait pourquoi aucun responsable ne rend des comptes sur cette gestion catastrophique de la ville.
A.Bekhaitia
