Après les éclaircissements apportés par le président de la LFP, Mahfoud Kerbadj, lors de son passage au forum d’El Moudjahid, à propos des accusations à son encontre de l’arbitre assistant Mourad Bitam, c’est au tour de ce dernier de revenir sur ce sujet.
En effet, dans une intervention sur les ondes de la chaîne I, Bitam s’est étalé sur d’autres détails de cette affaire. D’emblée, l’arbitre assistant a évoqué son audition par une commission du ministre des Sports. A ce propos, il dira : « J’ai été auditionné au ministère des Sports. J’ai répondu aux questions qui m’ont été posées dans le cadre d’une enquête administrative concernant cette affaire en attendant d’autres développements. » Répondant à Kerbadj qui a déclaré que Bitam n’a ramené aucune preuve hormis des SMS insignifiants et anonymes, il a affirmé : « Vous savez, je n’ai pas l’intention d’aller à la justice, mais si cette dernière me convoque dans le cadre d’une procédure, j’apporterai mes preuves.
Je vais argumenter les raison de mon comportement devant le juge ». Ayant refusé de se présenter devant de la commission fédérale d’arbitrage pour audition, Bitam explique la cause de son refus. « Je ne pouvais pas me présenter devant cette commission sachant que son président (Khalil Hamoum) est partie prenante dans cette affaire. Il est juge et partie d’où ma décision de ne pas me présenter devant ladite commission. D’ailleurs, cette dernière m’a condamné avant même de m’avoir auditionné. C’est la preuve que les dès étaient déjà jetés », a-t-il fait savoir tout en expliquant le pourquoi de sa sortie médiatique juste après son éviction de la liste des arbitres internationaux pour le séminaire de la FIFA. « Ce détail est la goutte qui a fait déborder le vase. Je voulais rencontrer le président de la FAF pour lui faire part des pressions et agissements de certains responsables concernant l’arbitrage. Néanmoins, la conjoncture ne le permettait pas car des évènements se sont succédé. D’abord, notre équipe nationale se préparait pour le Mondial brésilien puis il y a eu le décès du regretté Ebossé. Avant cela, je tiens à préciser qu’en procédant hiérarchiquement, mes demandes d’audience destinées au président Raouraoua n’ont jamais connu de suite. C’est énigmatique, n’est-ce pas ? » a-t-il révélé tout en réitérant qu’il assume entièrement ses responsabilités. « Je ne regrette pas mon acte et j’assume entièrement mes responsabilités. J’ai confiance en notre ministère des Sports et en la justice algérienne », a-t-il affirmé.
Khaled H.
