Il est l’un des principaux chefs d’Aqmi,Paris confirme la mort d’Abou Zeïd

Il est l’un des principaux chefs d’Aqmi,Paris confirme la mort d’Abou Zeïd
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Un mois après l’annonce de la mort de Abdelhamid Abou Zeid, les autorités françaises viennet de confirmer cette information dont la véracité était suspendue aux analyses ADN. La «primeur» dans l’annonce de cette «nouvelle» qui a tenu en haleine les services de renseignements des pays de la région était revenue au président français en personne.

Le président français François Hollande «confirme de manière certaine la mort de Abdelhamid Abou Zeïd survenue lors des combats menés par l’armée française dans l’Adrar des Ifoghas au nord du Mali, à la fin du mois de février», a annoncé, hier un communiqué de l’Elysée. «Cette disparition de l’un des principaux chefs d’Aqmi (Al-Qaîda au Maghreb islamique) marque une étape importante dans la lutte contre le terrorisme au Sahel», ajoute la présidence française.



La mort de Abou Zeïd avait été annoncée le 1er mars par le président tchadien Idriss Déby dont les forces combattent aux côtés des militaires français dans le massif des Ifoghas. Le 3 mars, l’armée tchadienne avait également annoncé avoir tué un autre chef islamiste, Mokhtar Belmokhtar dit le Borgne, mais la mort de ce dissident d’Aqmi, n’a toujours pas été confirmée. Abdelhamid Abou Zeïd, 46 ans, était considéré comme l’un des chefs les plus radicaux d’Aqmi. En juin 2009, son groupe avait kidnappé le touriste anglais Edwin Dyer. Selon plusieurs témoins, c’est Abou Zeïd en personne qui aurait égorgé l’otage. Après de violents combats fin février dans le massif des Ifoghas au cours desquels plusieurs centaines d’islamistes avaient été tués, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, avait indiqué que des tests ADN seraient pratiqués afin de confirmer la mort des chefs de guerre Abou Zeïd et Mokhtar Belmokhtar

LG Algérie