Il est considéré comme le bras droit d’El-Para Djermane Kamel sera jugé le 3 juillet devant le tribunal criminel d’Alger

Il est considéré comme le bras droit d’El-Para Djermane Kamel sera jugé le 3 juillet devant le tribunal criminel d’Alger

Le procès de Djermane Kamel, bras droit de Abderrezak El-Para, impliqué dans l’enlèvement de touristes étrangers en 2003, aura lieu le 3 juillet prochain devant  le tribunal criminel d’Alger, selon le rôle de la deuxième session criminelle de l’année 2012. Le rapt de quinze touristes étrangers, dont dix de nationalité allemande, est survenu en février 2003 dans le Sahara algérien, près des frontières avec le Mali.

Le 23 mai 2009, le tribunal criminel avait déjà condamné à la perpétuité par contumace, dans la même affaire, les accusés Gouaz Lakhdar, Allouane Imad Abdelouahab Ahmed (Yéménite) et Sahraoui Nabil, alors que l’affaire de l’accusé Djermane Kamel avait été renvoyée. Selon l’arrêt de renvoi, les services de sécurité libyenne ont livré en date du 14 juillet 2007 aux services de sécurité nationale le présumé terroriste Djermane Kamel, alias Billal dit Abou Abdeldjalil, qui avait été remis aux services de sécurité libyenne par le mouvement tchadien pour la démocratie et la justice.

L’accusé Djermane Kamel avait reconnu, au cours de l’enquête préliminaire et de l’instruction judiciaire, avoir participé à plusieurs opérations terroristes (actes de sabotage et assassinats) depuis son adhésion, en 1993, au groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) et avoir effectué de nombreux déplacements entre les phalanges et les groupes de l’organisation terroriste. Le prévenu avait également reconnu que le groupe d’Abderrezak El-Para, dont il faisait partie, a dressé une embuscade dans la région d’Illizi aux propriétaires de sociétés implantées au Sahara, au cours de laquelle les terroristes ont enlevé plusieurs ressortissants étrangers et se sont emparé d’appareils GPS et de sommes d’argent en devises étrangères (euro). Il a, par ailleurs, reconnu qu’après les négociations par radio entre El-Para et le wali de Gao (Mali), 14 otages ont été libérés moyennant une rançon de 5 millions d’euros qu’El-Para a utilisée pour l’achat d’armes.

La même instance judiciaire statuera à la même date dans l’affaire d’El-Hadi Zadam impliqué dans plusieurs assassinats dans le cadre d’un groupe terroriste armé.