Il est cédé entre 250 et 300 da/ Sétif : la revanche spectaculaire du navet

Il est cédé entre 250 et 300 da/ Sétif : la revanche spectaculaire du navet

Par Faouzi Senoussaoui

Cela fait une semaine que les prix des fruits et légumes ont commencé à aller crescendo. C’est du moins ce qu’ont affirmé à Liberté plusieurs consommateurs rencontrés au marché Abbacha-Ammar dit Souk Andérioli, sis à la cité Deggou où la qualité laisse à désirer.

En effet, même si les prix de la pomme de terre ont connu une légère baisse hier, les autres légumes connaissent une envolée des prix qui inquiète les habitués de ce souk populaire. C’est le navet qui a connu une hausse spectaculaire qualifiée d’inédite.

Il a été vendu hier à un prix oscillant entre 250 et 300 DA le kg car, selon les vendeurs qui se cachent derrière la règle de l’offre et de la demande, la période n’est pas propice à sa culture. Par ailleurs, le prix des cardes, un légume très demandé durant cette période de l’Aïd el-Adha et ingrédient indispensable pour le plat de couscous prévu le deuxième jour de l’Aïd, il a atteint les 100 DA le kg.

Même si l’on constate une petite disparité entre les marchés des différentes régions de la wilaya, les prix restent très élevés et ont suscité la colère des consommateurs qui pointent d’un doigt accusateur les commerçants, notamment les détaillants.

Le prix du poivron qui au début du mois d’août a baissé pour atteindre 40 à 50 DA le kg, a connu une hausse de 100%.

La tomate aussi qui était cédée pendant plusieurs jours à 25 DA, est proposée à 70, voire à 80 DA le kg par endroits.

Le prix de la courgette, un autre aliment très prisé durant cette période, s’est enflammé pour atteindre les 80 DA le kg au marché des 1014-Logements où la qualité est légèrement supérieure.

La pomme de terre est, quant à elle, cédée à 75 DA le kg après avoir connu une baisse, la semaine dernière. Les haricots verts sont vendus à 200 DA le kg et la salade entre 70 et 100 DA le kg.

Les fruits, eux, sont inaccessibles pour bon nombre de ménages dont les revenus sont bas. Seule la pastèque vendue à un prix — oscillant entre 35 et 40 DA le kilo — est qualifié d’acceptable, et ce, en dépit de l’augmentation qu’a connue ce fruit de saison. Les pêches et les raisins sont vendus entre 200 et 250 DA le kg. Les bananes, quant à elles, affichent 320 DA le kg par endroits et la pomme entre 250 et 300 DA le kg.

Le prix du poulet reste élevé depuis plusieurs semaines. Il est vendu entre 320 et 350 DA, voire plus.

Il est à noter aussi que depuis plusieurs jours, les marchés n’ont pas désempli. Hier c’était le grand rush au niveau de tous les marchés. C’est dire qu’en cette veille de l’Aïd, ni les prix ni la mauvaise qualité des produits ne découragent les consommateurs.

F. SENOUSSAOUI