A l’approche du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des nations, la conversation entre les joueurs de l’EN tournent automatiquement sur cette épreuve.
Si on veut, c’est le début de la préparation psychologique pour un joueur avant l’entame de la compétition.
Donc, dans la soirée de mardi dernier, et autour d’un bon repas, on évoqua le premier tour. Normal, il ne reste que quelques jours avant le premier rendez-vous des Fennecs prévu lundi prochain sur les terres angolaises. Karim Ziani a analysé, en quelque sorte, le groupe A. Il a été, à l’unanimité, juste dans ses propos.
L’Angola : «Le match le plus dur»
D’emblée, le sociétaire de Wolfsburg a commencé par le dernier match du premier tour qui verra l’Algérie affronter le pays organisateur. Pourquoi Ziani a parlé en premier lieu de l’Angola. Il l’explique à ses copains : «Le match le plus dur, c’est face à l’Angola. Il aura à ses côtés son public. Une force supplémentaire qui fait de lui le rendez-vous le plus difficile qu’on va devoir bien préparer.»
Tout le monde était sur la même longue d’onde, car effectivement, le pays organisateur ne vise pas seulement de passer le premier tour, mais plus, passer en tête du groupe. C’est ce qui fait que les Angolais sont chargés à bloc et vont mettre les bouchées doubles pour passer haut la main le premier tour et avec la mention excellence. Karim a voulu avertir ses coéquipiers. Il sait ce qu’il dit, il a vécu en 2004 l’ambiance de la Coupe d’Afrique des nations. Raison de mettre la puce à l’oreille de ses coéquipiers qui vont vivre leur première CAN.
Le Mali : «L’équipe à redouter»
Pour ce qui est de l’autre adversaire des Verts, qui a été évoqué en seconde position, c’est bien le Mali. Karim Ziani dira à ce sujet : «Le Mali, c’est l’équipe à redouter. Elle compte, dans ses rangs, des joueurs de niveau mondial. Ce qui fait qu’on aura en face de nous des joueurs de haut niveau. Cela dit, il faut rester vigilant et se concentrer pour réussir le pari.» Ziani a décrit le Mali. Certes, on trouve des joueurs qui évoluent dans de grands clubs européens, mais ça ne veut pas dire qu’ils seront imbattables. La solution pour contrer cette équipe, Ziani l’a donnée. C’est la concentration et la vigilance. Deux ingrédients qui devront être présents le 14 janvier si l’Algérie veut passer l’examen malien avec succès.
Le Malawi : «Le match à ne pas perdre»
Après avoir analysé l’Angola et le Mali, il était temps d’évoquer le premier rendez-vous des Algériens en CAN et ça sera contre le Malawi. A ce sujet, Ziani explique à ses camarades : «On ne connaît pas le Malawi, ni ses joueurs ni son foot. Ce qui fait de lui une équipe difficile. Car, on ne sait pas où on va mettre les pieds. Cela dit, il y a un avantage dans tout cela, les Malawites ne nous connaissent pas aussi.
Donc, on va se découvrir au fil du match.
A nous d’imposer notre jeu. Ce qui est certain, c’est le match à ne pas perdre.» Effectivement, pour partir sur la bonne voie, il faut battre le Malawi, car les Algériens ont besoin d’avoir de la confiance en eux. Pour cela, il faut juste gagner le rendez-vous et tout ira dans le bon sens. En somme, la conversation entre les Verts se concentre sur le premier tour. Tant mieux, ça permettra aux Fennecs d’être à 100% dans la compétition.
A. Z.